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Le bonheur est dans le moteur

16 juillet 2009

par Père Bleu

Et oui, on n’a pas encore eu d’été. La saison de moto s’annonce comme celle de l’année dernière ; la seule certitude lors d’une sortie est que l’on va passer au lave-auto du Bon Dieu!

Hier, j’ai pris possession du dernier scooter de Honda, le SH150i. Rendez-vous chez Pascal (Bastien) avec Matthieu (Lambert), notre photographe d’action par excellence, afin de compléter le portfolio de la petite Honda.

Les photos terminées, je m’élance pour retourner à mon autre boulot (et oui, journaliste motocycliste, c’est comme un passe-temps, il faut aussi que j’aie un vrai job). La journée avait été une succession d’orages et d’éclaircies, et le ciel se couvrait de nouveau. Que faire? Retourner chez moi, à 10 minutes de là et reprendre ma voiture, ou bien rouler 40 km jusqu’au boulot? Après tout, je suis motocycliste ou pas?

Naturellement, dès que la décision fut prise, la pluie s’est mise à tomber. L’intensité augmentant, je me réfugiais les pieds et les jambes derrière le tablier du scoot. Un peu penché vers l’avant, j’affrontais la pluie avec résignation. Plus je roulais, plus ça tombait… mais hors de question de rebrousser chemin. Mes gants tenaient bon, les doigts toujours secs et au chaud. Mon nouveau manteau aussi se montrait imperméable. Le moral remonta et je sifflotais un peu sous la pluie, me concentrant sur le comportement de la petite Honda… Amenez-en de la m…de!

La réalité me rattrapa soudainement! Bien que mon manteau soit imperméable, la pluie qui s’y arrête, dans le respect de la Loi de la Gravité, se dirige vers le bas. Aussi sûrement que si j’avais sauté dans une piscine, mes pantalons devenaient de plus en plus mouillés…

Les gaz à fond, je m’engage sur la bretelle d’autoroute et la Honda accélère… lentement après 90 km/h… jusqu’à sa vitesse maximale d’à peu près 110 km/h, sur le plat, vent de côté. C’est maintenant un déluge qui tombe pendant que je me faufile au travers de la circulation qui ralentit… à cause de la pluie. C’est la poignée dans le coin, en chantant « I’m Singing in the Rain », trempé jusqu’au …, que je me suis rendu au boulot, le cœur rempli de bonheur.

PS : Par contre, j’ai grelotté le restant de la journée.