Agile et légère comme une ballerine, précise et tranchante comme un scalpel, la moto supersport qui provient directement des courses mondiales séduit l'amateur de sensations fortes à la recherche d'une monture sportive compacte, facile à exploiter et abordable.
On trouve dans ce segment, dicté par les règlements de course mondiale, trois types de motorisation : les 4 cylindres en ligne de 600 cc des marques japonaises, les 3 cylindres en ligne de 675 cc de Triumph et MV Agusta, et le bicylindre de 850 cc de chez Ducati.
Ducati 848 EVO Corse SE
Forte de sa cylindrée supérieure, de sa puissance améliorée et dotée d'un cadre tranchant comme un rasoir, la
Ducati 848 EVO vient remettre les pendules à l'heure dans la catégorie des poids moyens.
Équipée pour faire pâlir certaines
superbikes, elle dispose d'une ligne pure et agressive, de performances moteur impressionnantes, d'un embrayage à commande hydraulique, des suspensions haut de gamme et de freins à canalisation bridée Brembo. Elle reçoit cette année le fameux système Ducati Traction Control (DTC) et le seul système d'acquisition de données du segment. Côté ergonomie, sans surprise, on trouve une position de pilotage radicale, plongée sur l'avant et encastrée dans le fin réservoir à carburant.
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| Photo: Filip Bertrand |
Honda CBR600RRA
La
Honda CBR600RRA parvient à offrir une maniabilité digne d'une 250 cc grâce principalement à une répartition idéale des masses. Sur la route ou la piste, elle procure une confiance immédiate, se place avec facilité et accepte les corrections de trajectoire sur l'angle. De plus, elle dispose du seul et unique système antiblocage du segment, le fameux C-ABS de Honda.
Ses performances générales sont un peu en retrait par rapport à ses concurrentes. En revanche, sa position de pilotage relevée pour une sportive de pointe offre un agrément certain au quotidien.
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| Photo: Honda |
Kawasaki ZX-6R
La dernière évolution de la petite bombe des Verts se trouve améliorée du tout au tout. Plus légère, plus puissante, dotée de suspensions plus efficaces, de masses mieux centralisées, la
Kawasaki ZX-6R bénéficie d'une refonte esthétique réussie.
Placé plus haut dans le cadre que son prédécesseur, le moteur à 4 cylindres en ligne crache 132 chevaux au vilebrequin, soit l'équivalent d'un incroyable 220 chevaux au litre. L'ambiance à bord reste détendue pour une supersport, et ses lignes agressives cachent une machine docile, mais efficace qui ne vise rien de moins que le podium du segment.
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| Photo: Kawasaki |
MV Agusta F3 675
La MV Agusta F3 pointera son nez bientôt au Canada sous le millésime 2013. Elle arrive truffée d'électronique : antipatinage réglable sur 8 niveaux, cartographie d'injection modifiable, commande des papillons gérée par ordinateur, contrôle de départ arrêté (
launch control), anticabrage et changement de vitesse assisté.
Son moteur à 3 cylindres à la sonorité envoûtante utilise un vilebrequin contrarotatif, une technologie dérivée de la MotoGP qui optimise l'adhérence du train arrière en pleine accélération. Compacte et radicale, la F3 se veut une véritable arme à chasser les chronos.
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| Photo: MV Agusta |
Suzuki GSX-R600 et GSX-R750
Plus légère, plus puissante, dotée de suspensions et d'un freinage plus efficace, la Suzuki GSX-R600 arrive gonflée à bloc pour s'attaquer à ses concurrentes les plus coriaces. Côté esthétique, on aurait voulu plus d'éclat, le nouveau modèle rappelant un peu la génération 2004 et 2005, deux très bonnes années pour la petite Gixxer.
En revanche, le comportement est sidérant, stable sur l'angle, précis, facile à inscrire et imperturbable en freinage appuyé. La dernière évolution de la GSX-R600 place la barre très haute en devenant la supersport la plus facile à exploiter jamais construite. La 600 régalera sans aucun doute le friand de journées de roulage en piste.
Alors que celui ou celle qui recherche une supersport pour la route préférera la Suzuki GSX-R750 qui se démarque franchement de ses concurrentes au chapitre du confort, de la convivialité, de la polyvalence et de la linéarité de son moteur.
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| Photo: Sébastien D'Amour |
Triumph Daytona 675R
Sans concession, la
Triumph Daytona 675R adopte la même recette que la Street Triple R. Châssis à la précision chirurgicale, légèreté incroyable et freinage à la sensation et à l'efficacité irréprochables. Radicale, la position très basculée sur les poignets demande de rouler au-dessus des limites de vitesse pour obtenir une poussée de vent minimale sur le torse pour réussir à relaxer un peu les bras. En revanche, elle représente un rapport prix/équipement qui défie tout le segment. Pointue, racée et bien finie, la Daytona 675R figure parmi les plus efficaces deux roues sur la planète en matière de pilotage.
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| Photo: Triumph |
Yamaha YZF-R6
Belle, compacte (peut-être trop), performante et radicale, la
Yamaha YZF-R6 s'anime d'une mécanique jouissive qui pousse jusqu'à 16 500 tr/min. Les montées en régime ne semblent jamais vouloir s'arrêter, le tout accompagné d'une sonorité stridente. Son châssis agile et incisif demande du pilote une grande attention : elle devient parfois un peu délinquante, cette R6. Qu'à cela ne tienne, on peut rentrer comme un missile en virage grâce à l'excellente sensation du train avant et aux suspensions qui encaissent bien les charges.
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| Photo: Yamaha |
Vous aurez deviné qu'elle est loin d'être la plus confortable sur la route, mais quelle bête de course fantastique! Elle réussit toujours à donner du fil à retordre à ses concurrentes, même après 4 ans sans refonte majeure.
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