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Acura CSX Type-S 2008 : essai

1-26-2008

by Amyot Bachand , Auto123.com

La belle surprise vient de l'aménagement des cadrans. J'aime particulièrement l'emplacement du compteur de vitesse, juste au-dessous du pare-brise. On a constamment la vitesse dans le champ de vision. Son affichage numérique en facilite également la consultation. Le compte-tours est logé plus bas : le volant en gène un peu la consultation, mais un voyant rouge à la hauteur du compteur de vitesse (et le bruit du moteur) vous rappelle que vous jouez facilement dans les hauts régimes.

Quelques commandes complexes nuisent à l'expérience, autrement agréable.

J'ai trouvé plusieurs commandes difficiles à régler, notamment le système de navigation. On ne s'y retrouve pas. Pourtant, j'ai connu de bonnes expériences avec celui des Accord et des Odyssey. Pourquoi faire plus complexe, quand on est maître de la simplicité ?

Passons au plaisir !
La direction est très précise mais ne laisse pas filtrer les sensations de la route. Notre i-VTEC était couplé à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports (le site d'Acura Canada ne mentionne que la boîte automatique). Cette boîte se manie comme un charme. Le levier, bien positionné, présente une course très courte qui rend son maniement très plaisant. Seul le sixième rapport est difficile à enclencher : on s'y habitue. Moteur et boîte de vitesses font bon ménage et rendent la conduite sportive dès plus agréables. Les amateurs de puissance Honda apprécient la sonorité du i-VTEC quand il atteint les 6300 tours/minute. Il se met à vrombir et devient strident. Il vous fait entendre toute sa puissance.

Les performances sont au rendez-vous : 0 à 100 km/h en 7,8 secondes et les dépassements de 80 à 120 km/h en 5,15 secondes. Comme notre voiture était équipée de pneus d'hiver, les distances d'arrêt s'allongent : nous avons noté 53 mètres, mais avec des pneus d'été, on s'approchera sûrement des 43 mètres. Avec un moteur super performant, la consommation a atteint 11,7 litres aux 100 kilomètres avec de l'essence super requise.

Les systèmes d'antidérapage et d'antipatinage entrent en jeu beaucoup trop rapidement dans une tempête de neige pour un conducteur sportif. J'ai dû le désengager pour éviter d'user inutilement mes plaquettes de frein. En d'autres temps, je l'ai laissé en fonction.

Les ajouts aérodynamiques lui procurent une allure sportive qui plaît à la clientèle.
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