Le vénérable Miguel Duhamel a profité au maximum de sa Suzuki GSX-R600 préparée à la dernière minute par l'équipe de Pascal Picotte. En effet, l'écurie n'a eu que 12 jours pour acquérir et préparer deux motos avant de prendre la direction de la Floride. Avec seulement quelques heures en piste lors des essais et qualifs pour le 200, on voyait ressortir les pépins habituels, alors que la malchance se mit de la partie pour la course. Résultat : Miguel n'a pu se classer parmi les 10 premiers. Lui et son équipe méritaient certainement un meilleur sort. Comme nous l'a mentionné Jim Allen, représentant de Dunlop, quand il a vu le pneu arrière de Miguel à son premier arrêt: « C'est le pneu le plus durement exploité que j'ai vu dans cette course. » Miguel nous a encore une fois démontré son talent et sa hargne, surtout sur cette 600 qu'il maîtrise complètement. Revenez-nous un peu plus tard pour lire notre autre article sur les péripéties de Miguel à Daytona.
Enduro Alligator Encore une fois, cette épreuve hors-route traditionnelle a mis en scène plus de 400 concurrents. L'Enduro demeure une discipline plus accessible financièrement que le circuit routier, ce qui explique en partie sa popularité, car il permet de garder la forme, de courir près de chez soi, et de faire des championnats comportant au moins dix courses, comme celui de la Fédérations des Motos de sentier du Québec (FMSQ, http://www.fmsq.net/index.php ), et même rouler pour son plaisir les autres week-end.
Les grilles de départ pour toutes les catégories (Âge, niveau d'expérience, dames, jeunes) était à peine plus petite que lors des années précédentes, alors que nous avons tout de même remarqué une présence accrue des motos des années passées, ce qui n'était pas le cas avant la crise économique du moment, et que les nouvelles montures s'imposaient à chaque édition.
Affaires et expositionsTous les grands fabricants de motos et distributeurs de pièces et d'accessoires étaient sur place, comme le veut la tradition. Certains fournisseurs de plus petite envergure ont préféré rester à la maison, ce qui fait que nous avons vu beaucoup de sites déserts là où il y avait normalement des kiosques.
Les manufacturiers rapportaient une affluence et des affaires intéressantes, alors que les petits accessoiristes et vendeurs de cossins (T-shirt, bandana, porte clé et autres souvenirs) ont dénoté une baisse de leurs chiffres lors des 10 journées de la fête.
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