Vespa GTS 250 i.e. 2009 : premières impressions
8 mai 2009
par
moto123.com
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Malheureusement, les nids d'autruches de Montréal viennent rapidement à bout de la suspension, mais même dans ces cas, la moto demeure stable et solide. Ce qui nous amène à parler de la tenue de route bien caractéristique d'un scooter. Commençons par la distribution de poids de 66% à l'arrière vs seulement 33% sur l'avant, et allant vers les 75-25 avec un pilote à bord (une moto « normale » se place typiquement 50-50 ou un peu plus sur l'avant). De plus, le centre de gravité d'un scooter se retrouve toujours plus bas que sur une moto. La combinaison de ces deux facteurs vous donne une machine réactive au possible, qui réagit presqu'instantanément à la demande d'un changement de cap de la part du pilote - du bon dans la circulation urbaine souvent serrée et périlleuse. | Alors - on se fait un plan : analogue ou digital plus classique ? Les informations analogues peuvent toujours s'avérer utiles, mais je préfère les instrument "Veglia" que l'on retrouvait à l'époque sur toutes les deux roues italiens. |
Parlons maintenant de vitesse d'autoroute? Selon le cinémomètre (l'indicateur de vitesse), l'accélération du petit 250 i.e. impressionne jusqu'à 70 km/h. Atteindre 100 km/h ne pose pas de problème, sauf par très très grand vent de face sur une section plate de l'autoroute 640, où j'avais de la difficulté à l'atteindre. Dans des conditions plus normales, elle donne un 120 km/h et j'ai même poussé une pointe à 125 km/h, mais à l'aspiration derrière un gros sport utilitaire pressé. * NDLR: En voyant le premier prototype d'un scooter en 1945, le patron de l'usine s'était exclamé : « Ma, sembra una vespa » Et, en italien, vespa veut dire guêpe. Photos : Matthieu Lambert
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