Trois moteurs au programme

La grande nouvelle cette année est l'arrivée d'un moteur 2,5 litres turbocompressé de 250 chevaux. Disponibles avec une boîte manuelle à cinq rapports révisée, les passages des vitesses ont plus de précision que précédemment. Si vous commandez la boîte automatique optionnelle à cinq rapports, celle-ci peut être contrôlée à l'aide de boutons de changement de vitesses placés sur le volant. La XT 2,5 est équipée de ce moteur et est définitivement la Outback la plus sportive.

Le moteur six cylindres en H est de retour et sa puissance est également de 250 chevaux, un gain de 33 chevaux. Pourquoi ce moteur puisqu'il développe la même puissance que le 2,5 turbo? C'est pour répondre aux demandes d'une certaine clientèle qui apprécie son feeling de plus grosse cylindrée. Avec ce "six", les accélérations sont plus linéaires. Il est livré avec la boîte automatique à cinq rapports qui est fort bien adaptée à ce moteur. Vendu plus cher, ce modèle est la version grand luxe de la Outback et son équipement est très complet.

Le troisième groupe propulseur est l'incontournable moteur 2,5 litres atmosphérique d'une puissance de 168 chevaux, trois de plus que sur la version 2004. Ses performances sont adéquates la plupart du temps, mais il faut prévoir plus d'espace pour les dépassements. En contrepartie, sa consommation de carburant est moins élevée que celle des deux autres moteurs.

Île du Cap Breton

Pour essayer la dernière-née des Outback, Subaru Canada a choisi de nous faire parcourir la "Cabot Trail" située sur l'Île du Cap Breton en Nouvelle Ecosse, un circuit qui englobe la pointe de cette île et dont les paysages sont à couper le souffle. Cette route comprend égale-ment une grande diversité de routes dont plusieurs sont en mauvais état. Aussi bien l'avouer tout de suite, la Outback s'en est tirée avec éclat. Le confort de la suspension, sa tenue de route prévisible et une caisse d'une grande rigidité ont permis de parcourir les 350 kilomètres de ce périple sans coup férir.

Partis du petit village de Baddek sur la côte sud de l'île, nous avons traversé l'Île pour atteindre Margaree Harbour. La route était sinueuse à souhait et c'est là que la Outback a fait preuve de la robustesse de sa plate-forme et de la bonne calibration des amortisseurs. Malgré une route parsemée de bosses, la Subaru ne bronchait pas et tenait dans les virages. Le modèle qui nous avait été confié était celui à moteur six cylindres, et sa suspension s'est révélée bien adaptée à ces mauvaises routes, mais elle s'est avérée un peu trop souple dans un virage serré décoré d'une grosse bosse, La voiture s'est alors déhanchée légèrement. Une fois sur la rive nord de l'Île, la route conduisant à Chéticamp est l'une des plus spectaculaire qui soit. En plus des paysages de cartes postales, la route est dotée de longues côtes suivies de descente prononcées se terminant par un virage accentué. Là encore, la Outback H6 a grimpé avec facilité et négocié les virages avec aplomb. II faut de plus ajouter qu'un passage sur une route très secondaire et en mauvais état était au programme de l'avant-midi afin de tester les capacités du Outback en conduite hors route, Malgré quelques passages assez difficiles, nous avons franchi toutes les difficultés sans ennui.