Sans égard pour mon bien-être, je me suis frayé un chemin périlleux vers les sièges arrière. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

À l'avant en tout cas, l'habitacle de la TT est suffisamment spacieux pour accueillir des personnes de bonne taille. Le dégagement pour la tête est généreux et l'espace pour les jambes est exceptionnel au point que je peux même étirer mes grandes pattes sur toute leur longueur tandis que l'espace pour les épaules est suffisant pour assurer une distance décente entre les biceps du conducteur et ceux du passager. À l'arrière, la situation est opposée. Les places représentent une torture pour n'importe quelle personne classée dans la catégorie des adultes normalement constitués. Sans égard pour ma sécurité ou mon intégrité physique, je me suis tortillé et tourné comme Houdini le faisait en défiant la mort. J'ai finalement réussi à laisser tomber ma masse souple sur un siège, mais les malheurs ne se sont pas arrêtés là. Une fois installé, le cou plié à 90 degrés, l'arrière de ma tête était collé contre la lunette et mes genoux se frottaient sur mes oreilles. À en juger par mon exploit de cascadeur, je dois clairement avouer que les places arrière conviennent davantage à de jeunes enfants ou des personnes sans tête munies de jambes en caoutchouc. Ce n'est pas très réaliste de considérer la TT comme un coupé à quatre places. Heureusement, lorsqu'ils ne sont pas occupés par des êtres humains miniatures ou des chiens Chihuahuas, les sièges arrière peuvent être rabattus pour laisser un coffre caverneux en comparaison avec les dimensions réduites de la voiture. L'accès au coffre est facilité par la grande ouverture du hayon arrière.

L'habitacle de la Audi TT est assemblé d'une manière rigoureuse et la qualité des matériaux utilisés est sans reproche. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

Comme on doit s'y attendre, l'habitacle de la Audi TT est assemblé d'une manière rigoureuse et la qualité des matériaux utilisés est sans reproche. Si on fait exception des moulures métalliques d'apparence industrielle, l'intérieur qui est dominé par la couleur noire, paraît mieux dans la réalité que sur papier. Les sièges avant chauffant en cuir capitonnés offrent un support exceptionnel particulièrement sous les cuisses, caractéristique que les voitures sport n'ont pas l'habitude d'offrir. Les coussins latéraux offrent un excellent support pour la cage thoracique même si aucun ajustement n'est possible.

Sous une calotte en forme de demi-lune, on retrouve une série de quatre instruments dont le compteur de vitesse et le tachymètre placés côte à

Si on fait exception des moulures métalliques d'apparence industrielle, l'intérieur est dominé par la couleur noire. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

côte. Au centre et au dessus de ces derniers, la jauge à essence et le thermomètre de température du moteur prennent leur place. Le tout est bien visible à travers la moitié supérieure d'un volant gainé de cuir parfaitement ergonomique.

En plus de présenter une des meilleures positions de conduite que j'ai jamais vues dans une voiture sport, la Audi TT est pourvue d'un imposant et robuste repose-pied en acier inoxydable assorti de motifs en caoutchouc. Une fois appuyé dessus, mon pied gauche ne bouge plus, pas plus que le corps auquel il est relié. C'est une bonne chose considérant le niveau d'adhérence et d'accélération de la TT.

Un puissant 4 cylindres en ligne de 1,8 litres à turbocompresseur et refroidisseur d'air équipait la voiture mise à l'essai. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

Le petit athlète sur roues à ma disposition était poussé par le puissant 4 cylindres en ligne de 1,8 litres à turbocompresseur et refroidisseur d'air. Il produit 225 chevaux et 207 lb-pi de couple et est relié aux quatre coins de la voiture par le système sophistiqué de traction intégrale quattro. Audi offre également un V6 atmosphérique développant 250 chevaux, mais ce moteur utilise une transmission manuelle séquentielle à 6 rapports pour transférer sa puissance aux quatre roues.