Les accélérations et les reprises s'exécutent avec une douceur indéniable, grâce à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports dotée d'un mode séquentiel qui entraîne les roues motrices (avant ou les quatre roues, quand on opte pour la transmission intégrale).

La visibilité au 3/4 arrière est rendue difficile par la largeur des piliers C.

Environnement feutré
Le châssis très rigide contribue à maintenir les bruits de caisse à un minimum. D'ailleurs, un usage judicieux de matériaux insonorisants procure aux passagers de l'Enclave un environnement feutré, dans une mesure qui se compare à celle des produits Lexus.

Si le freinage se révèle progressif, la servodirection électrique, elle, porte à critique. Sur des routes tortueuses, sa précision laisse à désirer. De plus, elle ne transmet pas une rétroaction satisfaisante de l'état du revêtement de la route.

Mais cela ne fera sans doute pas sourciller l'acheteur typique d'un Enclave. La fierté de conduire un véhicule attirant tant de regards lui importera sans doute bien davantage. J'avoue d'ailleurs humblement m'être moi-même pris à ce jeu-là en conduisant notre véhicule d'essai...


Carrosserie séduisante
Habitacle polyvalent et spacieux
Design intérieur réussi
Insonorisation satisfaisante
Moteur performant
Freins progressifs


Banquette médiane convenable
Similibois abondant sur le tableau de bord


Visibilité arrière médiocre
Servodirection électrique peu précise
Consommation importante


Photos : Luc Gagné