Rien à redire sur le plan dynamique, les séances d'exercices sur le célèbre circuit allemand ont porté fruit. La tenue de route est solide et le comportement presque neutre dans toutes les situations. L'habitacle recèle tous les équipements de confort que la clientèle des voitures de prestige est en droit d'attendre. Les touches de bois sont disposées seulement là où l'utilisateur pourra les toucher: volant, levier de vitesse et poignées de portes. Toutefois l'omniprésence de plastique à l'aspect bon marché en plein centre du tableau de bord m'a beaucoup agacé lors de la prise de possession de la voiture.

Sur la route

Le moteur est évidemment accouplé à une boîte automatique à 5 rapports. Cette unité GM répertoriée sous le nom de code 5L40-E bénéficie d'une gestion électronique et de trois modes de fonctionnement: Sport, Hiver et Économie. Comme les plus récentes, ses lois de passage s'adaptent au profil de la route et au style de conduite. Ultime raffinement monté pour la première fois par GM, le frein moteur agit sur chacune des 5 vitesses. Ainsi, en virage, le rapport reste enclenché même en cas de lever de pied. Et pour ceux qui restent attachés au plaisir du manche, Cadillac propose une boîte mécanique développée par Getrag, fournisseur de BMW.

Conclusion

La CTS est sans doute la meilleure Cadillac produite à ce jour. Toutefois avec un poids de 1 604 kilos, elle est beaucoup plus lourde que l'Audi A4 (1360 kg) ou la BMW 330 (1 520 kg). Donc pour faire bonne mesure, il faudrait enlever 150 kilos et ajouter 30 chevaux pour que la CTS soit vraiment intéressante. Et un effort pour peaufiner le son du moteur qui transpire le Chevrolet à plein nez.