Malgré ces quelques réticences, force est d'avouer que ces deux moteurs se débrouillent fort bien. L'Ecotec est bruyant et quelque peu poussif, mais ses accélérations sont dans la moyenne de la catégorie tout comme celles du V6 qui boucle le 0-100 km/h en moins de dix secondes. La boîte automatique à quatre rapports accomplit sa tâche avec brio tandis que la direction à assistance électrique nous fait quelque peu oublier l'assistance trop généreuse qu'un tel mécanisme fournit sur la Saturn Ion.

Mais ce qui impressionne le plus est la tenue de route en général. Il suffit d'aborder une courbe à grande vitesse pour être impressionné par la stabilité de la voiture et l'efficacité de la suspension. Le roulis est minimal et la voiture demeure stable même si des trous ou des bosses se trouvent sur son parcours. Il ne faut pas en conclure pour autant que la Malibu est une grande sportive, mais c'est une voiture familiale drôlement efficace. Plus raffinée que sa devancière, elle vous permet de vous rendre du point "A" au point "B" sans coup férir. Et ce, tout en vous offrant un niveau de confort acceptable et un comportement routier à l'égal des meilleures de sa catégorie.

Un peu à l'image de la Toyota Camry, la Malibu prône l'équilibre et la solidité. Elle me semble meilleure en fait de comportement routier tandis que sa présentation typiquement américaine risque d'en décevoir certains.

Mais une chose est certaine, elle nous fera rapidement oublier sa devancière. Et si ces qualités statiques et dynamiques ne réussissent pas à vous convaincre, soulignons en terminant qu'elle est la seule voiture de production à offrir en option un démarreur à distance installé à l'usine. Que dire de plus!