Ma voiture d'essai avait le système de navigation, une option un peu brusque à 2895$, mais qui vaut très bien son prix. Des indications virage

Le système de navigation optionnel est un peu dispendieux, à 2895$, mais il vaut très bien son prix. (Photo : Justin Couture, Canadian Auto Press)

par virage sont affichées sur son écran LCD de sept pouces et sur l'affichage de l'EVIC, ce qui fait que le conducteur n'a pratiquement plus à quitter la route des yeux. Une assistance vocale peut être activée ou désactivée. Il s'agit d'un système inestimable si vous êtes nul avec des cartes routières (comme moi), ou ne pouvez pas tolérer d'être perdu, mais qui a aussi ses faiblesses, comme celle de calculer la route à suivre selon la plus courte distance, au lieu de choisir la route la plus rapide. Quoique toujours pratique si vous roulez dans une région qui vous est inconnue, le système a l'habitude de vous conduire à bon port en utilisant les routes locales au lieu des autoroutes. Finalement, le système de navigation affiche les données de la radio AM/FM et comprend le service DAB (Digital Audio Broadcast) qui affiche les dernières nouvelles, des informations sur les chansons, et les conditions météo (là où le service est disponible).

La 300C est vraiment à son meilleur lorsqu'elle roule sur la grande route, une faculté que Chrysler a élevé au niveau d'un art. La voiture elle-même

La 300C est vraiment à son meilleur lorsqu'elle roule sur la grande route, une faculté que Chrysler a élevé au niveau d'un art. (Photo : Justin Couture, Canadian Auto Press)

est simplement si relaxe, son long empattement, ses pneus à profil élevé et sa suspension légèrement douce étant tout à fait à la hauteur de la tâche d'absorber les inégalités de la route qui autrement, dérangeraient. Les vitres baissées, le toit vitré ouvert, et le moteur V8 HEMI tournant légèrement au-dessus de sa vitesse de ralenti, la seule vraie chose qui empêche cette machine de détente d'être la grande routière ultime est sa ceinture de carrosserie élevée qui rendrait la conduite avec le bras appuyé contre le rebord de la fenêtre plutôt inconfortable. Ceci dit, rien de moins que de transformer la 300C en une décapotable à quatre portes (Chrysler, regardez attentivement l'ASC Helios, s'il vous plaît) ne pourrait en faire une meilleure routière.

Sur les onze jours au cours desquels j'ai conduit la 300C, j'ai eu la chance (ou la malchance, c'est selon) d'avoir du beau temps. Merveilleux pour aider à conserver la peinture de la 300, d'un noir métallisé profond, d'une

Autant les versions V6 que V8 de la 300 utilisent une version adaptée du système 4Matic de Mercedes-Benz, que l'on retrouve sur les berlines des classes C, E et S. (Photo : Justin Couture, Canadian Auto Press)

propreté étincelante, mais pas aussi intéressante dans le sens que je n'ai pas pu mettre à l'épreuve le nouveau système de traction intégrale sous des conditions de température néfastes.

Voici donc les faits pertinents: Les versions V6 et V8 de la 300 utilisent une version adaptée du système 4Matic de Mercedes-Benz, que l'on retrouve sur les berlines des classes C, E et S. Bien que l'on parle de traction intégrale, le système n'est pas aussi moderne ou avancé que ceux utilisés sur les véhicules Audi équipés de l'option Quattro, ou encore de la traction intégrale symétrique de Subaru. À la place, un système plus primitif utilise un rapport fixe pour délivrer 38 pour cent de la puissance à l'avant et 62 pour cent à l'arrière. Il peut sembler simpliste, mais il fait le travail efficacement.

Alors qu'il est possible d'user la bande de roulement d'un ensemble de pneus neufs avec la 300C à propulsion, à la suite de quelques départs en

Chrysler prétend que la version à traction intégrale atteindra les 100 km/h en 6,4 secondes, soit 0,1 seconde de moins que la version à propulsion arrière. (Photo : Justin Couture, Canadian Auto Press)

dérapage, il n'y a aucune crainte à y avoir avec le modèle à traction intégrale. Le système se met en fonction instantanément, transformant chaque appui sur la pédale d'accélérateur en un bref mouvement rapide, faisant de chaque feu de circulation l'occasion d'un lancement parfait. Chrysler prétend que la version à traction intégrale atteindra les 100 km/h en 6,4 secondes, soit 0,1 seconde de moins que la version à propulsion arrière, mais en vérité, vous devriez sûrement être très sensible pour distinguer les capacités des deux modèles à vous clouer à votre siège. Pensez-y, un instant. 6,4 secondes? C'est à peu près aussi rapide que la voiture de puissance modernisée qui fait l'envie de l'Amérique, la nouvelle Ford Mustang GT. Quand même!