Un bloc central de tableau de bord électroplaqué, des bouches de ventilation rondes et une horloge au haut du tableau de bord ajoutent une touche d'élégance au milieu d'un aménagement qui semble infiniment pratique. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press)

Je ne peux remarquer que deux points négatifs avec cet habitacle, et ils sont relativement mineurs. Ces "branches d'arbre" que sont les leviers de commande semblent fermes et costauds, mais donnent l'impression d'être plutôt branlants. J'étais craintif de les manipuler d'une façon moindrement vive, puisqu'on aurait cru qu'ils allaient se briser entre mes mains. Je peux dire à peu près la même chose de la commande du régulateur de vitesse, située au volant, qui vacille à la moindre sollicitation. Deuxièmement, le fourre-tout de la console centrale, quoique pratique avec sa capacité de 6 disques compacts et d'un chargeur 12 volts, bouge même sous le poids de mon bras, qui n'est somme toute pas si lourd. Quoiqu'il ne donne pas l'impression qu'il va céder, l'intérieur du compartiment comporte des bords vifs, qui manquent de fini. Disons que ça jure avec la solidité et le raffinement de tout le reste de l'habitacle.

Si vous ne pouvez placer vos choses dans la PT, vous devrez envisager l'achat d'un plus grand véhicule, comme une minifourgonnette ou une familiale. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press)

Contrairement au tout nouvel intérieur, l'espace de chargement demeure totalement inchangé. C'est une bonne chose, considérant que c'est la partie sur laquelle on ne s'attarde jamais assez. Contrairement à la version de base "minimaliste", la Classic obtient le siège du passager avant repliable à plat, qui lui permet d'avaler un escabeau de huit pieds. Pour charger de gros items encombrants, le simple déclenchement d'un levier fait que les sièges arrière se rabattent vers l'avant pour créer un plancher de chargement plat, et un coffre beaucoup plus profond. Si votre chargement n'entre toujours pas, la banquette arrière, divisée 30/70, peut être retirée et roulée sur le plancher par l'entremise de roulettes. Pour les machins-trucs et les cartes routières, des pochettes de portières révisées, une boîte à gants de plus grande dimension et un espace de rangement de format décent situé dans le tableau de bord vous aideront à tout ranger, alors que le coffre arrière est doté d'une prise de 12 volts et d'un plateau de rangement polyvalent.

Pas si rapide, pas si efficace: le moteur turbo de 2,4 litres constitue une option qu'il vaut mieux oublier. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press)

Sous son capot en forme de coquille de palourde, la PT peut recevoir l'un de ces trois moteurs. D'abord celui de base, de 2,4 litres à aspiration naturelle qui développe 150 chevaux et 165 livres de couple. Pour un supplément de 2700$, vous pouvez obtenir le remplacer par une version turbocompressée qui fait 180 chevaux et 210 livres de couple. Le côté malheureux de ce choix est la transmission qui l'accompagne, une automatique à quatre vitesses. Comme pour toute automatique, la facilité d'opération est au rendez-vous, mais cette transmission en particulier semble avoir avalé un bon 20 pour cent du couple du moteur, le rendant étrangement léthargique. Vous devez réellement enfoncer l'accélérateur avant que la boîte ne rétrograde afin d'obtenir une accélération digne de mention, mais ne vous en faites pas, ce n'est pas un délai causé par le turbo. À la place, l'automatique à quatre vitesses préfère que vous rouliez "en douceur", ce comportement étant encouragé par ses longs rapports et ses changements de vitesses décidément doux. La boîte auto-manuelle AutoStick, de Chrysler, pourrait certainement aider, mais elle est réservée aux seuls modèles GT.