Un potentiel difficilement exploitable

Dans son ensemble, le Viper peut-être qualifié de rétro technologique. Bob Lutz, aujourd'hui tsar du design chez GM est aussi un des pères du Viper qui a vu le jour en 1989. Sa théorie était simple, le Viper est une interprétation moderne des " Muscle cars " des années 60 et 70. Avec une base de châssis très moderne et rigide, vous ajoutez une ligne un peu rétro, le plus gros moteur disponible et un minimum d'électronique et voilà, c'est ça un Viper. Aucun contrôle de stabilité, pas d'antipatinage, ou d'assistance électronique au freinage, seul l'ABS déroge à la règle. Alors pour qui veut exploiter le potentiel titanesque de ce monstre, il vous faut un sacré talent de pilote et une piste à votre disposition et n'oubliez pas d'y aller durant une journée ensoleillée, car sous la pluie , c'est du suicide.

L'intérieur a été redessiné avec des commandes mieux localisées et des touches d'aluminium de bon goût. Le volant à trois branches arbore un serpent rouge et argent et le moteur se met en marche avec l'aide d'un bouton. Un détail toutefois, la chaleur immense que dégage le pot d'échappement situé sous le plancher de la voiture vous grille littéralement le mollet. Les concepteurs devront revoir ces détails car après quelques minutes au volant, la chaleur devient difficile à supporter.

Conclusion

La plus bestiale voiture sport sur le marché n'a rien d'économique car pour la moitié du prix, vous pouvez vous procurer une Corvette Z06 qui offre tout de même 405 chevaux. Mais l'exotisme a son prix et soyez certain que vous pourrez faire la barbe à pratiquement n'importe qui, mais un conseil, inscrivez-vous à une école de pilotage avant de tenter de maîtriser ce reptile.