Du choix
Là où l'on ne pourra pas détrôner la F-150 et toute la série F, c'est au chapitre du choix. Les connaisseurs, les vrais, cherchent la camionnette précise qui saura répondre à leurs besoins quotidiens sur les chantiers. Un vendeur d'automobiles ne peut aspirer à devenir un bon vendeur de camionnettes du jour au lendemain. Il lui faudra apprendre la technique qui se cache derrière les diverses carrosseries, les multiples châssis et les différentes motorisations offertes.

La série F offre une variété de configurations quasi sans limites.

En effet, le catalogue vous offrira bien les cabines ordinaires, allongées, doubles ou d'équipe avec trois longueurs de plateau. Et l'on vous proposera trois moteurs couplés à une propulsion ou à une transmission aux quatre roues. C'est là qu'il faut départager les premiers critères de sélection... et qu'il faut espérer avoir affaire à un conseiller aux ventes qui s'y connaît.

Dans le cas qui nous occupe, nous avons choisi : nous avons effectué notre essai routier avec le modèle Lariat 4 x 4 SuperCrew. Avec le moteur V8 de 5,4 litres, la capacité de charge maximale est de 4 763 kilos (10 500 livres), et la charge utile maximale, de 1 384 kilos (3 050 livres). Il développe une puissance de 300 chevaux et produit un couple de 365 livres-pied. Il n'est pas économique, mais c'est encore le plus performant de la catégorie. Et c'est ce que recherchent les travailleurs qui doivent vraiment mettre leur camion à rude épreuve.

En ce qui a trait à l'esthétique, critère secondaire pour les durs de durs, la Lariat propose une présentation soignée. Dans l'habitacle, le tableau de bord à deux tons est de bon goût, l'ergonomie est bien pensée et, quand on roule, on prend conscience de la bonne insonorisation. D'ailleurs, un nouveau cadre robuste en caissons à longerons avant hydroformés ainsi que des supports hydrauliques du moteur contribuent à réduire les vibrations sur mauvaises chaussées.

En ce qui a trait au confort de l'assise du siège, c'est sans reproche, même si cela diffère d'un conducteur à l'autre selon sa stature. Et c'est un autre critère important pour ceux qui passeront de longues heures à bord. Pour moi, petit vertébré, il manque le soutien latéral en appui dorsal. Pour le contremaître de chantier corpulent, ces dossiers plats lui permettront de se glisser simplement dans sa camionnette et s'appuyer sur une plus forte largeur.

L'habitacle offre une ergonomie sans reproche.