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Essai : Porsche Cayman 2007

4-2-2007

by Amyot Bachand , Auto123.com


Confortable et silencieuse
Par rapport à la S, et c'est ce que j'ai le plus apprécié, la Cayman est silencieuse. On peut profiter de l'excellente chaîne audio sans subir la sonorité du moteur. Entre 110 et 130 km/h, le moteur ronronne doucement sur le cinquième rapport. À noter que les Michelin Alpin se sont révélés très silencieux sur une surface détrempée; sur une surface sèche et bétonnée, ils deviennent bruyants. Difficile de trouver un compromis. La disposition des cadrans et des commandes demeure une référence. Le rangement intérieur est pratique et bien pensé sauf pour les pochettes des portières. Mais vous avez deux vrais coffres pour vos bagages.

L'habitacle de la Cayman est d'une ergonomie exemplaire.

Visibilité délicate
J'ai soulevé cette critique lors de l'essai de la Cayman S. Je le souligne encore une fois : c'est le tendon d'Achille de la Cayman. J'ai fait un aller-retour Laval-Québec sous la pluie (entre 0 et -2 oC) sur la 40. Nos routes, dans ces conditions, sont pleines de calcium et de gadoue, ce qui crée un mélange plutôt salaud. En moins de 200 kilomètres, les glaces et les rétroviseurs se salissent au point de gêner la visibilité; on doit porter une attention particulière avant de changer de voie. La turbulence refoule l'eau et la dirige exactement sur la surface avant de la glace latérale et sur le rétroviseur. Ce n'est pas insurmontable comme problème : les ingénieurs de Porsche devront s'y attaquer rapidement. Une meilleure dérive de l'eau du pare-brise réglerait ce problème.

La visibilité latérale est détériorée par les dépôts de saleté.

Sportive économique
Lors de l'essai des nouvelles Porsche, Martin Constien, l'ingénieur en chef, vantait la consommation de carburant des nouveaux moteurs qui équipaient les Boxster et les Cayman. Je n'osais pas y croire, mais il avait raison : 10 litres aux 100 kilomètres entre Laval et Québec à une moyenne de 119 km/h, soit d'un centre-ville à l'autre avec départs et arrivées aux heures de pointe. C'est ce que l'ordinateur de bord me signalait. J'ai vérifié manuellement avec mes données : 9,9 litres aux 100 sur 420 kilomètres et 10,49 sur 430 kilomètres. Chapeau monsieur Constien, vous avez raison d'être fier! En circulation urbaine ou sportive, on atteindra les 15 litres aux 100 kilomètres si l'on pousse fort.
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