Être un passager à bord de la A8 est presque aussi satisfaisant qu'être au volant. Les sièges avant sont ajustables électriquement de 16 façons, et offrent en option la ventilation et le massage. La banquette arrière offre aussi beaucoup de soutien et de confort. Chaque extrémité de la carrosserie est conçue afin d'offrir beaucoup d'espace. Le coffre arrière est caverneux, et est aussi joliment fini.

Écoutez le rugissement de ce V8
Encore une fois, la A8 impressionne en donnant l'illusion d'être beaucoup plus petite qu'elle ne l'est en réalité. L'étonnant châssis léger en aluminium trompe les sens en étant extrêmement agile. La A6 que j'ai essayé récemment ne donnait pas cette impression de légèreté autant que le fait la A8. La servo-direction Servotronic, sensible à la vitesse, est communicative, même davantage que celle du Q7. J'ai ressenti que la direction du VUS semblait très isolée et débranchée de la réalité. Je fus donc très surpris de réaliser que la A8 transmettait autant de sensations à son conducteur. Le V8 de la A8 4.2 est une force à considérer. Pour l'instant, ses 335 chevaux semblent plus que suffisants pour donner une bonne leçon à la plupart des autres berlines sportives sur la route. L'an prochain, elle proposera la technologie d'injection directe FSI, et devrait pouvoir fournir au moins 350 chevaux. Les quatre disques massifs et ventilés de la A8 procurent une sérieuse puissance de freinage, sans affaiblissement suite à des arrêts répétés, laissant au conducteur un très fort sentiment de contrôle. Lorsque l'on appuie sur l'accélérateur, le système de traction intégrale Quattro et la transmission automatique Tiptronic à six vitesses combinent leurs efforts pour catapulter la A8 de zéro à 100 km/h en 6 secondes et des poussières, et ce même si la voiture pèse près de 2000 kg. La consommation d'essence moyenne sur plus de 1000 km était de 14,5 L/100 km.

La suspension pneumatique adaptative confère à la fois un confort réel et un petit côté sportif à la grande berline. De ses trois modes (standard, automatique et dynamique), le mode standard est le plus confortable, que l'on roule en ville ou sur l'autoroute. En position dynamique, la A8 donne l'envie de conquérir une belle route à haute vitesse.

Le porte-étendard luxueux?
Pour l'instant, il est très difficile d'argumenter contre la A8. Dans le club des voitures à 100,000$, la Audi fait face à de brillantes concurrentes, comme les BMW de la série 7 et les voitures de la classe S de Mercedes-Benz. L'avenir à court terme me réserve un essai d'une semaine d'une S550. Aussi, de ce que je me souvienne d'avoir conduit la 745i et la 750i, je peux tirer la conclusion que la Audi est davantage une voiture ultra luxueuse orientée vers le conducteur que la BMW. Alors que la série 7 donne l'impression d'être bouffie et très grande, la A8 est plus agile et stimulante à souhait. Si vous voulez acquérir l'une de ces voitures et que vous préférez conduire plutôt qu'être conduit, la A8 est celle qui vous conviendra. Et je peux affirmer qu'elle n'a rien d'une "poubelle", absolument rien.

Bons côtés:
Qualité de construction
Châssis fabuleux
Sièges

Moins bons côtés:
Je n'ai rien trouvé comme points négatifs...

Concurrentes:
Mercedes-Benz de la classe S
BMW de la série 7
Infiniti Q45
Lexus LS 430 (LS 460 pour 2007)
Cadillac STS-V8