Une fois en mouvement, les choses s'animent. Le moteur 2.0T commence à rendre une sonorité plus substantielle que lors de toute autre

L'indicateur de vitesse de 300 km/h (180 mph aux USA) peut sembler optimiste. En fait, sans la barrière, elle peut atteindre 225 km/h (140 mph). (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press)

application; le petit gazouillis faible qui afflige la Jetta et la Passat est remplacé grâce à un nouveau système d'échappement qui produit un son plus profond, plus rauque et infiniment plus agréable à entendre par sa double sortie d'échappement. Si vous écoutez très attentivement, vous pouvez même entendre le tourbillonnement du turbo à mesure que la pression augmente. Et lorsque l'on ne s'attarde pas à ce point-là, la GTI est étonnamment raffinée. Parce que les six rapports de la boîte manuelle sont judicieusement choisis, on évite la tendance insidieuse des rapports trop courts; en sixième à 100 km/h (62 mph), le moteur tourne un tout petit peu au dessus de 2300 tours-minute, et à 120 km/h (75 mph), on est bien en dessous des 3000 tours-minute, ce qui assure que vous ne serez pas assourdi, ou dérangé jusqu'aux limites de la folie, par les révolutions trop élevées en tentant de maintenir des vitesses d'autoroute. Les rapports plus longs contribuent également à rendre la GTI économe à l'usage; si vous ne la poussez pas trop, elle consommera à peu près la même quantité d'essence que l'originale.

N'importe quelle compagnie peut mettre un bon moteur dans une voiture

Enfin, on peut reprendre contact avec la route. La conduite de la GTI est posée et ferme. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press)

et laisser tomber, mais il faut beaucoup plus de talent pour offrir une parfaite cohésion avec la conduite, et particulièrement quand les roues avant de la voiture servent à la mouvoir et à la conduire tout à la fois. En fait, c'est sur ce point que la GTI doit définitivement briller afin de faire oublier l'équivalent d'une décennie et demie d'ennui... et oh! Oui, qu'elle le fait!

Comparée à celle de la Jetta, qui est légère et manque malheureusement de sensations de la route, la direction de la GTI est beaucoup plus sentie, son système d'assistance électromécanique étant ajusté afin d'éliminer le traditionnel flou autour de la position centrale. J'aime à quel point vous pouvez la faire coller aux courbes, et elle répond bien aux manoeuvres, tant des pieds que des mains, la voiture faisant ce qu'il faut pour s'accrocher au pavage. Les transferts de poids sont vraiment bien; la GTI a cet enthousiasme amusant, cette attitude et ce charme, ce petit côté "envoie donc!" qui manquait désespérément dans les modèles précédents.

Mais je crois que le plus gros point pour moi à propos de la GTI est le

Oui! Une voiture sport qui porte vraiment bien! Messieurs, vous pouvez vous donner une tape dans le dos. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press)

travail que VW a fait sur la suspension. La dispendieuse nouvelle suspension arrière à cinq bras garde l'arrière de la voiture fermement collé au sol, ce qui fait que vous n'avez pas à composer avec cette stupide portée sur trois roues dans les virages serrés, ou avec ce tortillement lors de freinage sec. Et en même temps, elle ne vous cassera pas les dents, ne réduira pas vos os en poussière, et ne vous conduira pas chez un ostéopathe, comme le ferait une Audi A3 équipée de roues de 17 pouces équivalentes. Elle a l'habilité de mieux filtrer les imperfections de la route que la plupart des Mercedes-Benz, et porte la même stabilité en ligne droite et le même contrôle que des BMW coûtant le double du prix: c'est le corollaire d'une très, très bonne suspension. Son développement, selon toute vraisemblance, s'est fait sur une surface qui n'était pas du verre de précision, ce qui nous aide beaucoup, nous qui vivons dans le monde réel, loin des autobahn lisses. C'est une leçon de laquelle Audi devrait apprendre.