La Fédération internationale de l'automobile a confirmé l'imposition volontaire d'un
plafond budgétaire en Formule 1 dès la saison prochaine, et dont le montant a été fixé à 40 millions de livres sterling, soit 44 millions d'euros.
Au cours des dernières semaines, le président de la FIA,
Max Mosley, parlait d'un montant de 33 millions d'euros. Mais après consultation avec les écuries, ce montant a été révisé à la hausse pour mieux refléter les conditions actuelles.
Ce plafond sera imposé du 1er janvier au 31 décembre, et le montant de 44 millions d'euros doit couvrir toutes les dépenses de l'écurie sauf quelques exceptions comme le montant alloué aux moteurs.
Le montant total exclue aussi les dépenses liées au marketing et au réceptif sur les circuits, le salaire des pilotes, les pénalités et amendes imposées par la FIA, et tout ce qui n'a aucune influence sur la performance des voitures en piste. Il exclut aussi les profits réalisés par l'écurie provenant de sa participation au Championnat du monde.
La FIA permettra aux équipes qui décident de courir avec le plafond budgétaire de disposer de plus de liberté technologique, incluant des ailerons avant et arrière mobiles et un moteur pouvant tourner sans limites de régime.
De plus, ces équipes pour effectuer des essais illimités hors saison, et la taille et la vitesse de leurs souffleries ne seront pas réglementées.
Le plafond budgétaire sera surveillé par une nouvelle Commission des coûts qui verra le jour sous peu. Cette commission sera dirigée par un président et deux commissaires élus pour trois ans par le Conseil mondial du sport automobile.