Et si on roulait
Au volant, la Taurus montre un petit côté étonnant. Ne vous attendez pas à vous faire décoiffer, loin de là. Même s'il n'était pas exceptionnel, l'ancien moteur de la Five Hundred, un V6 de 200 chevaux, faisait convenablement le travail. Mais dans la Taurus, on a poussé plus loin en augmentant la capacité de la motorisation jusqu'à 263 chevaux, un regain de puissance qu'on apprend rapidement à apprécier.

La carrosserie plutôt sobre plaira à ceux qui ne désirent pas attirer l'attention.

La taille imposante du véhicule se traduit évidemment par un poids supplémentaire, mais la puissance rehaussée permet d'éviter cet inconvénient. Jumelé à la toute nouvelle boîte de vitesses à 6 rapports bien étagés, le moteur réagit au quart de tour.

C'est vrai, on enregistre un peu (et même pas mal) de roulis en virage, et une forte tendance au sous-virage, mais encore une fois, la Taurus n'est pas véritablement conçue pour être conduite avec excès. Un petit trop plutôt calme permet à la voiture de dégager toutes ses qualités. Seule le système électronique de contrôle de la stabilité se montre un peu trop intrusif, coupant littéralement toute puissance aux roues en cas de dérapage, ce qui rend la conduite moins agréable et pas nécessairement plus sûre. Mais avec un peu de bon sens, il ne s'activera pratiquement jamais.

Conclusion
La direction est un peu lente en réaction, les suspensions, un peu trop molles, et l'allure, un peu trop conservatrice. Mais la nouvelle Taurus propose un compromis intéressant entre le confort, la sécurité et une certaine puissance. Un peu ce que représentait l'ancienne Taurus, mais avec une technologie beaucoup plus à point.


Espace intérieur vaste
Moteur V6 puissant
Visibilité irréprochable


Direction un peu lente
Suspensions molles
Sièges sans soutien



Système électronique de contrôle de la stabilité intrusif
Allure conservatrice


Photos : Ford