Accès mitigé
Notre Veracruz comptait sur une option qu'on aurait cru utile pour faciliter l'accès ou la sortie : un marchepied intégré. Eh bien, c'est tout le contraire : comme il est presque soudé à la base des portières, on ne peut y placer le pied confortablement pour y accéder; quand on veut descendre, la jambe glisse littéralement par-dessus et l'on salit son pantalon. C'est à revoir. Il faut qu'on l'abaisse pour qu'il serve vraiment de marchepied car, autrement, il ne sert que d'extension du bas de caisse.

Notre Veracruz comptait sur une option qu'on aurait cru utile pour faciliter l'accès ou la sortie : un marchepied intégré.

Au volant
Grâce au volant et au siège réglables, le conducteur trouve une bonne position de conduite. Les commandes, faciles à repérer, complètent une instrumentation facile à consulter et à comprendre. Hyundai a démontré ici un bel effort d'ergonomie. Seul le frein à pied vient gâcher le portrait, car on s'accroche souvent dans la pédale. Je tiens également à souligner l'efficacité des essuie-glaces, les faisceaux d'éclairage puissants des phares et les rétroviseurs de bonnes dimensions, gages d'une bonne visibilité en tout temps.

Le Veracruz possède une transmission intégrale qui complète bien le groupe motopropulseur composé d'un V6 de 3,8 litres accouplé à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports.

Qu'en est-il sur la route ?
Une facilité de conduite étonnante malgré ses dimensions. Ma conjointe l'a bien aimé et l'a trouvé facile à garer. Le Veracruz se révèle très stable sur l'autoroute. Sur les routes secondaires, il se tire bien d'affaires, mais il faut se rappeler son poids. Son système de contrôle de la stabilité présent se fait suffisamment discret. Si ses accélération de 0 à 100 km/h annoncent des résultats surprenants (8,5 secondes), les dépassements sont un peu justes : de 80 à 120 km/h en 7,5 secondes. Hyundai n'est pas réputée pour fabriquer des V6 très économes : avec le Veracruz, la consommation de carburant en prend un coup : 19 litres aux 100 kilomètres. Par contre, au chapitre du freinage, cet utilitaire coréen fait la leçon à plusieurs. Avec ses pneus quatre saisons, il a mis 41 mètres pour s'arrêter de 100 à 0 km/h.

Un concurrent sérieux
Hyundai ne fait plus les choses à moitié. Si l'échelle de prix débute à 36 995 $, notre Veracruz Limited constitue le haut de gamme de la marque à 48 909 $, y compris les frais de livraison et de préparation. Il constitue un concurrent très intéressant face aux VUS américains et européens.


Photos : Philippe Champoux