Habitacle accueillant
À l'intérieur, un nouveau tableau de bord offre un coup d'oeil aussi saisissant que la silhouette du véhicule. Des formes fuyantes, rehaussées par des appliques au fini métallique dans le cas du FX35, et des boiseries d'érable avec appliques chromées pour le FX50, rendent l'aménagement stimulant.

À l'intérieur, un nouveau tableau de bord offre un coup d'oeil aussi saisissant que la silhouette du véhicule.

Les sièges avant sont très confortables et s'adaptent bien à différentes morphologies. En revanche, les places arrière, peu spacieuses à la hauteur des pieds et des jambes, conviennent plutôt à de jeunes enfants qu'à des adultes.

L'aire à bagages est modulable et dispose d'une tablette cache-bagages articulée. Son seuil très élevé (à mi-cuisse) rend toutefois le chargement de colis lourds difficile. De plus, la forme très arquée du toit limite le volume utile. Quand on replie les dossiers arrière divisés, on dispose de 1756 litres. Or, le volume utile de l'aire à bagages d'un Mercedes-Benz ML550 est de 2050 litres, et celle d'un Volvo XC90, 2410 litres. Même l'humble Subaru Forester fait mieux, avec 1943 litres.

Équipement généreux
Pour ce modèle de prestige, Nissan propose en option des ensembles d'équipements sophistiqués. L'ensemble Navigation réunit des équipements audio-vidéo dont le système de guidage par satellite avec reconnaissance vocale (pour l'activation de l'audio et du GPS), un disque dur de 9,3 gigaoctets avec lecteur de cartes Compact Flash et le système de surveillance périmétrique.

Par ailleurs, l'ensemble Technologie, complémentaire du précédent, réunit une panoplie de systèmes de sécurité passive assurant la détection de sortie de voie, le contrôle de la distance, le contrôle de la vitesse, etc.

Un ensemble Sport est réservé au FX50. Digne de ce qualificatif, il procure, entre autres, un système d'éclairage avant à phares pivotants et à correction automatique d'assiette, un train arrière à direction active (qui permet aux roues de se braquer de 1 degré en courbe), des sièges baquets à contour prononcé et le soutien lombaire pour le conducteur, une suspension pneumatique et des pneus de haute performance de 21 pouces. On nous assure d'ailleurs que des pneus d'hiver Bridgestone seront offerts pour chausser ces imposantes roues l'automne prochain, mais à quel prix ?

On n'achète pas un FX pour faire du « gros » transport : un arbrisseau ou deux, oui, mais pas un buffet Louis-XV. Non. On choisit l'Infiniti FX pour le plaisir de conduire et, surtout, pour s'affirmer. Comme l'écrivait Marshall McLuhan : « L'automobile est devenue un vêtement sans lequel on se sent inconfortable dans l'environnement urbain. » Une image qui sied bien à l'Infiniti FX 2009.

On n'achète pas un FX pour faire du « gros » transport : un arbrisseau ou deux, oui, mais pas un buffet Louis-XV.

Photos : Luc Gagné