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Jaguar XKR 2007 : essai (vidéo)

7-16-2007

by Marc Bouchard , Auto123.com

Sportive ou grand tourisme
Bercé par le doux ronron du moteur à l'arrêt, le fauve qui se cache sous le capot se déchaîne dans un grondement sourd dès lors que le pied droit se fait plus lourd. Sans compter la direction ultraprécise et d'une maniabilité digne de véritables voitures sport. Bref, la XKR offre une conduite égale à sa personnalité. L'accélération est linéaire à souhait, la puissance acheminée aux roues arrière arrive avec vigueur, mais sans effet sur la conduite, et le freinage est presque étonnant devant la taille et le poids du bolide.

Les pneus à profil bas et les suspensions bien adaptées contribuent à maintenir la trajectoire, mais affectent un peu le confort des passagers lorsque la route est un brin cahoteuse.

Malgré toute cette puissance cependant, on sent véritablement que l'objectif de Jaguar n'est pas de fournir une voiture aux performances dignes d'une F1. C'est vrai, elle roule avec enthousiasme, se conduit du bout des doigts et procure une sensation de conduite unique. Malgré tout, elle a davantage la vocation d'une grande routière, plus confortable que performante.

L'habitacle est caractérisé par l'opulence des matériaux et le manque d'ergonomie des diverses commandes.

Un habitacle à la hauteur

Même si le style de la XKR à l'extérieur est sans reproche, on ne peut en dire autant de l'habitacle. Les places arrière sont microscopiques, les commandes parfois complexes à manipuler, et le mariage des couleurs n'est pas au goût de tous. Heureusement, les sièges avant sont enveloppants et les matériaux, nobles et aristocratiques. Mais nous n'attendons rien de moins d'une voiture de cette trempe.

Trouvaille cependant, le coffre de la XKR tire profit de son long empattement, et offre un espace de chargement rarement égalé dans une voiture aussi sportive. La hauteur du coffre est limitée, mais sa longueur permet de compenser en capacité de chargement.

Or, tout n'est pas parfait dans cette Jaguar. Le design est exceptionnel, mais la présence d'une antenne télescopique métallique « à l'ancienne » vient gâcher l'aspect moderne. Ce petit défaut et quelques autres ne gâchent toutefois pas un remarquable agrément de conduite, grâce entre autres à un châssis réussi et à une mécanique emballante au possible. On lui pardonnera volontiers ses quelques imperfections, même à plus de 120 000 $ en version de base.

Le volume de chargement est surprenant pour ce type de véhicule.



Photos : Patrick Roger
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