Malgré un format somme toute compact, l'espace est généreux. Les passagers ne sont nullement handicapés par la ligne de toit plongeante laissant un pavillon spacieux pour la tête. Les jambes bénéficient du même avantage. Le véhicule est confortable pour quatre occupants. Trois personnes se sentiront cependant légèrement à l'étroit sur la banquette arrière. Le coffre affiche également une bonne capacité. Avec la banquette divisible 60/40 relevée, l'espace offert est de 455 litres; alors que si on l'abaisse, on obtient un respectable 1348 litres.

Le confort du conducteur est aussi à l'avenant. La position de conduite est bonne et haute. Le pare-brise est allongé, ce qui augmente légèrement l'angle mort du pilier A. La petite fenêtre fait un bel effort, mais n'est pas suffisante. La visibilité arrière, bien que soutenue par la caméra de recul, est mitigée. Le renflement du pilier C vers le pilier D réduit passablement la visibilité aux trois quarts arrière. L'insonorisation est exemplaire et filtre bien les bruits ambiants.

La position de conduite est bonne et haute.

L'importance d'un bon fond
En matière de mécanique, le CX-7 a l'avantage de profiter d'un 4-cylindres turbocompressé de 2,3 litres. Les 244 chevaux et le couple de 258 livres-pieds permettent des accélérations 0 à 100 km/h en 7,9 secondes, ce qui est respectable. Par contre, ses performances risquent d'être beaucoup plus limitées à pleine charge. La puissance est adéquate, mais laisse sous-entendre qu'elle est à la limite pour de bonnes performances. La consommation est élevée avec une moyenne de 11,2 litres aux 100 kilomètres en combiné ville et route.

La boîte de vitesses automatique à 6 rapports est bien étagée, maximisant la puissance du moteur. La direction est, quant à elle, agréable. L'effet de couple dans le volant est pratiquement inexistant; on anticipe les prochains virages avec excitation. La transmission intégrale permanente répartit bien la puissance et constitue un atout majeur pour la tenue de route. Le CX-7 colle bien à la route et montre bien son côté sportif; voilà qui prouve qu'un utilitaire peut être performant dans le domaine.

Les freins à disque ventilés font un bon travail de précision. La suspension est assez rigide, un peu trop pour la qualité des routes québécoises, mais elle est quand même moins sèche que celle de certains concurrents.

La concurrence
Le CX-7 est rapidement devenu l'un des ténors dans la catégorie des utilitaires moyens. Voici d'autres grands noms : Ford Edge SEL (34 999 $), Chevrolet Equinox LT (32 320 $), Pontiac Torrent (32 975 $), Toyota RAV4 Limited (31 645 $), Dodge Journey R/T (29 995 $) et Nissan Murano S (37 648 $).

Conclusion
Le CX-7 est clairement un choix logique pour les Canadiens qui sont à la recherche du juste milieu entre capacité hors route, confort, performances, habitabilité et plaisir de conduire, le tout dans un style qui sort des sentiers battus.


Photos : Philippe Champoux, Matthieu Lambert