Et parce qu'il s'agit d'une MINI, d'un membre de la digne famille BMW, elle reçoit une direction précise qui transmet, sans jamais mentir, toutes les sensations de la route. Il faut bien quelque temps pour s'habituer au moteur turbo qui, bien que puissant (seulement 172 chevaux, mais sur une voiture de cette taille...), émet parfois la sonorité d'un moteur qui rechigne un tantinet.

Pour compenser un peu, la boîte de vitesses manuelle à 6 rapports permet de corriger cette lacune en jouant sur tous les rapports de puissance. Attention, je lis ici les irréductibles qui me croient mordu de voitures trop puissantes : pas du tout. La boîte permet simplement d'exploiter le moteur au maximum, histoire de se faufiler sur les routes de campagne autant qu'en ville, dans un confort relatif et avec une grande aisance.

Conduire une MINI Cooper, surtout en version S, c'est comme conduire un petit kart de course.

De ce point de vue, cependant, la MINI Cooper Clubman est exceptionnelle. Autant sa petite soeur était maniable, autant la version familiale l'est davantage, tirant profit de ses roues plus éloignées du centre pour permettre une tenue de route sans reproche.

Affaire de coeur
C'est simple, j'ai aimé la MINI Cooper Clubman S. Comme j'ai toujours aimé prendre le volant d'une simple MINI. Pas pour le confort, quoique, de ce point de vue, elle se défend pas si mal; pas non plus uniquement pour le style. Mais pour un ensemble de facteurs qui regroupent style, charme, performance et plaisir de conduite. Et en version allongée, on y ajoute même de l'espace pour les passagers. Pas mal pour une famille de si petites voitures...


Photos : Marc Bouchard