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Nissan 370Z 2009 : premières impressions

12-10-2008

by Bertrand Godin , Auto123.com

Le boomerang va vite !
La Z n'est pas un coupé qu'on achète pour les matériaux qu'on trouve dans l'habitacle, mais bien pour ce qui se cache sous le long capot. Nissan propose, comme dans d'autres voitures la marque, son tout nouveau V6 VQ37HR de 3,7 litres. Et quoi de mieux qu'une bonne mécanique jumelée à tout ce qu'il faut pour tirer profit de ses performances. Le gain de 26 chevaux par comparaison avec la 350Z, pour un cumulatif de 332, n'est pas nécessairement ce qui fait la plus grosse différence.

La tenue de route est exemplaire; la voiture s'accroche à la route tout en étant confortable.

Les éléments qui offrent une différence significative sont tout ce qui soutient le moteur. Un poids allégé de 50 kilos, une voie élargie de 27,9 millimètres (1,1 pouce), une panoplie d'aides électroniques à la conduite et tout ce qui est détachable fabriqué en aluminium. Parmi les nouveautés technologiques de la 370Z, on note le système « SynchroRev Match » (synchronisation des régimes aux rétrogradations) sur la boîte de vitesses manuelle à 6 rapports; ce système fouette le régime lors d'une rétrogradation et règle le transfert de rapport. Par le fait même, le talon pointe devient un jeu d'enfant, puisque la Z le fait d'elle-même. Heureusement pour les amateurs de conduite enthousiaste, il est possible de le désactiver. Avec toutes les aides, la conduite se révèle un peu trop conservatrice, de là l'avantage de pouvoir les désactiver. Cette option n'est d'ailleurs offerte que sur la version sport.

La sonorité est progressive, une véritable musique; il est presque dommage que la Z soit si bien isolée. La direction se manipule du bout des doigts, très légère, toujours très précise et vraiment dynamique. La suspension travaille bien en maintenant toujours la voiture stable et bien amortie. Les entrées en virage sont très directes et pratiquement sans roulis grâce au système d'antiroulis. De plus, le centre de gravité est abaissé, ce qui contribue à fixer la voiture au tarmac.

Le freinage est dans la mesure des performances. Avec des disques de 355,6 millimètres (14 pouces) à l'avant et de 350,52 millimètres (13,8 pouces) à l'arrière, la pression s'exerce grâce à 4 pistons par disques. Nissan n'a vraiment pas fait les coins ronds dans l'élaboration technique des composants mécaniques de la 370Z.

La tenue de route est exemplaire; la voiture s'accroche à la route tout en étant confortable, la rigidité de la suspension ne contrefait en aucun cas les aptitudes routières. La maniabilité est incroyable, et l'équilibre des masses est maîtrisé pour le bénéfice de la conduite sportive. Le seul point négatif touche la visibilité qui s'apparente à une catastrophe. Les angles aux trois quarts arrière sont très importants, et l'étroite lunette est, à la limite, dangereuse.

Offerte en deux configurations, Touring et Sport, la Z permet un jeu de sportivité au volant intéressant.
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