Le système de transmission intégrale m'épate encore avec sa souplesse et sa capacité à passer des obstacles ou à affronter les bancs de neige. Le nouveau moteur fournit des accélérations dignes d'une voiture sport et une marge de sécurité lors des dépassements : ainsi, sans forcer, nous avons atteint les 100 km/h en 7,29 secondes et passer de 80 à 120 km/h en 5,5 secondes sur le mode automatique et en 4,9 secondes en utilisant le troisième rapport. La consommation de carburant a atteint les 19 litres aux 100 kilomètres lors de notre essai. Le freinage, toujours aussi remarquable du côté de Porsche, stoppe cet utilitaire sport en moins de 38 mètres de 100 à 0 km/h malgré des Michelin Latitude un peu glissants. Ma critique va toutefois au roulis très prononcé que la carrosserie du Cayenne subit sur des routes bosselées, notamment celles du Québec au printemps. Vivement le système de contrôle du châssis de Porsche.

Le Cayenne S, bien chaussé, peut affronter à peu près n'importe quoi avec souplesse.

Un sportif tout terrain
Le Cayenne S, bien chaussé, peut affronter à peu près n'importe quoi avec souplesse. Je maintiens ma recommandation d'opter pour le PDCC, même s'il s'agit d'une option de 10 000 $ sur le S; cela le rend plus confortable et plus stable sur les routes bosselées. La différence en vaut le prix quand on roule avec ce mastodonte sportif quotidiennement. L'essayer, c'est l'adopter.


Photos : Philippe Champoux