Berline ou bicorps
Bien que les deux modèles comptent sur des dossiers rabattables, l'ouverture du coffre de la berline se révèle étroit. La version bicorps permet de mieux moduler le chargement d'objets encombrants. De plus, l'absence d'essuie-glace arrière dans la berline gêne la visibilité quand il pleut.

Au volant
Le poste de pilotage complet satisfera un bon conducteur : le volant réglable en hauteur et en profondeur, le siège bien moulé, les cadrans bien placés et l'instrumentation complète permettent une conduite bien branchée. Au chapitre de la visibilité, le pilier A fait sentir sa présence et demande une certaine habitude. Les rétroviseurs, de bonnes dimensions, limitent les angles morts. Les phares en code route offrent une très bonne portée. Les essuie-glaces assurent une bonne visibilité. De plus, les WRX comptent sur un dégivreur de pare-brise à la hauteur des essuie-glaces, très utile en hiver.

Un moteur au sommet de sa forme, mais qui est peu frugal.

Turbo souple
Pas de changement au chapitre de la motorisation. Le 4-cylindres à plat de 2,5 litres livrent ses 224 chevaux tout aussi gaiement. Ce que je retiens, c'est la douceur et la constance avec laquelle il transmet cette puissance. Les ingénieurs de Subaru connaissent à fond leur moteur et ont calculé savamment la pression que doit livrer le turbo pour assurer des accélérations et des reprises constantes. Au volant de cette voiture, je m'amuse à appuyer sur le champignon non pas pour atteindre des vitesses élevées, mais pour avoir le plaisir de sentir cette puissance si bien maîtrisée. Je ne me lasse pas de jouir de ce petit bijou. À tout moment, si j'ai besoin de me sortir d'impasse, je peux compter sur ces chevaux bien domptés. À conduire de la sorte, je comprends pourquoi certains jeunes propriétaires ont revendus leur WRX : ils ont dû faire face à la dure réalité de devoir faire le plein plusieurs fois par semaine. Le plaisir coûte des sous. Attention ! La WRX peut se conduire docilement, et sa consommation de carburant oscillera aux alentours des 12 litres aux 100 kilomètres. Mais à jouer de l'accélérateur, on doit en payer le prix. Nous avons obtenus près de 20 litres aux 100 kilomètres.

Au chapitre des performances pures, nous avons atteint les 100 km/h en 6,35 secondes; le 80 à 120 km/h se passe en 5,5 secondes sur le troisième rapport ou en 5 secondes en passant du deuxième rapport au troisième. La manipulation du levier de vitesses demeure encore un peu trop floue, et la course, trop longue pour une voiture sportive. On devrait retrouver un sixième rapport sur une telle sportive.

L'ouverture étroite du coffre arrière rend le chargement d'objets de bonnes tailles difficile.