Sur la route
Certes, la Yaris n'a aucune prétention sportive. Mais elle vous mènera de Montréal aux Escoumins sans problème par beau temps. Quand le vent se lève, on doit garder les deux mains sur le volant car, haute sur pattes et bien enveloppée, elle tend à énerver ses passagers en raison de sa sensibilité aux vents latéraux. Rien de tragique, mais il est préférable alors de lever le pied (90 km/h) plutôt que de maintenir 110 km/h sur les autoroutes. Mais j'ai découvert qu'il était possible de commander des ressorts plus courts chez le concessionnaire. Cette petite option (tout de même coûteuse avec la pose) rend la voiture plus stable et plus véloce en ville, car elle réduit le tangage. On en souffrira peut-être un peu au chapitre du confort. Il faudrait l'essayer. Je sais que quelques concessionnaires de l'Est de Montréal avaient lancé la mode avec succès du temps de la défunte Echo.

La Yaris n'a aucune prétention sportive.

Métropolitaine avant tout
Toyota est passée maître dans la conception et la fabrication de petites voitures. Les premières Corolla des années 70 étaient des modèles de réussite tant pour leur efficacité et leur aménagement que pour leur fiabilité. Mais à tenter de trop en faire ou de faire tout plus gros, on dirait que le constructeur japonais perd la main sur ce qui a fait sa réussite : d'excellentes petites voitures. La fiabilité demeure, mais l'aménagement doit être revu. La berline Yaris a la taille des anciennes Corolla, mais ne leur arrive pas à la cheville. Certes, elle mérite encore toute sa place, mais attention, la concurrence peut faire mieux en matière d'aménagement.


Photos : Amyot Bachand