Le sport automobile québécois a été marqué, au cours des derniers mois, par la dispute entre les promoteurs Normand Legault (Grand Prix du Canada) et Alan Labrosse (Grand Prix Champ Car) sur l'utilisation du circuit Gilles-Villeneuve et de ses installations.

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Une entente est finalement intervenue entre eux cette semaine pour le Grand Prix Champ Car de Montréal.

Rappelons les faits. Tout a commencé lorsque Normand Legault a perdu ses droits pour organiser la course Champ Car du mois d'août et que les dirigeants de cette série ont demandé à Alan Labrosse de redevenir le promoteur de cette épreuve, comme en 2004, puisqu'il pouvait obtenir les droits d'utilisation du circuit grâce à la compagnie achetée de Normand Legault à cette époque.

Rien de réglé pour les prochaines années

Face à cette situation, ce dernier s'est battu pour conserver les droits exclusifs d'utilisation du circuit auprès de la Ville de Montréal pour les cinq prochaines années, ce que le maire Gérald Tremblay lui a accordé le week-end du récent Grand Prix du Canada de formule 1.

" Avant de donner une réponse favorable à Normand, je lui ai toutefois demandé de s'entendre avec Alan pour l'aider à organiser la course du mois d'août et de discuter avec lui pour la présentation de la deuxième au cours des prochaines années ", nous avait dit le maire Tremblay.

Quelques jours après le Grand Prix, Labrosse a redemandé à Legault de négocier une entente pour l'utilisation de l'équipement du site afin de faciliter la présentation de la course du mois d'août.

" J'ai obtenu la réponse officielle de Normand au début de la semaine et nous nous sommes entendus sur le prix de location de l'équipement et les modalités de paiement, a révélé Labrosse. La facture est plus élevée qu'en 2004, mais c'est une meilleure solution que celles que nous avions en réserve. "

Espérons qu'on lèvera aussi l'interdiction qu'on voulait imposer aux fournisseurs et bénévoles du Grand Prix d'aller travailler pour l'épreuve de Champ Car.