Côté équipement, la Jetta propose à peu de choses près, une liste similaire à celle de la version GLS 2005. On y retrouve donc l'ensemble des accessoires à commande électrique, le climatiseur, un système audio avec lecteur CD, les sièges avant chauffants, un système antivol et quatre sacs gonflables. Parmi la longue liste d'options, on retrouve notamment la sellerie de cuir, le toit ouvrant, les jantes d'alliage, un ordinateur de voyage multifonction, l'ouvre-porte de garage et plus encore. Il faut cependant savoir qu'en sélectionnant l'ensemble des options offertes, on peut faire grimper la facture de plus de 7 000 $.

Groupe motopropulseur

Photo - Mathieu St-Pierre - Auto123.com

Au cours des prochains mois, la Jetta 2006 pourra être livrée avec un choix de trois moteurs. On retrouvera bien sûr le fameux quatre cylindres TDI de 1,9 litre mais aussi un nouveau moteur 2,0 litres turbocompressé, développant 200 chevaux, qui prend actuellement place sous le capot des nouvelles Audi A3 et A4. À l'heure actuelle, il faut cependant se limiter au moteur de base, un tout nouveau cinq cylindres de 2,5 litres multisoupapes, qui fait facilement oublier le déplorable 2,0 litres à huit soupapes, dont la puissance était inchangée depuis 1993. D'une sonorité très particulière, ce nouveau moteur propose une puissance de 150 chevaux, et un intéressant couple de 170 lb/pi à seulement 3750 tr/min. Un tantinet grognon, ce moteur est souple et affectionne davantage les hauts régimes que le moteur qu'il remplace. Les accélérations ne sont cependant pas foudroyantes, mais tout de même suffisantes pour combler d'emblée, la majorité des acheteurs. Il faut compter environ 9,5 secondes pour effectuer l'exercice de 0-100 /h, et ce, tant avec la boîte manuelle que l'automatique.

Photo - Antoine Joubert - Auto123.com

La version 2.5 de la Jetta est livrable de série avec une boîte manuelle à 5 rapports, disponible depuis quelques semaines à peine. Sans avoir eu la chance d'en faire l'essai sur route, je peux cependant vous dire que son levier me semble encore plus précis qu'auparavant, et que la course entre les rapports se voit grandement diminuée. L'automatique, qui fut la première à voir le jour, compte désormais six rapports, ainsi que le fameux mode Tiptronic. Sans être exemplaire, elle effectue du bon boulot, en offrant des passages de vitesses relativement rapides, sans toutefois qu'ils soient trop saccadés. L'étagement des rapports est cependant curieux, puisqu'on remarque un première vitesse très courte, une deuxième passablement longue, et une sixième dont l'engagement se fait parfois trop rapidement. Il ne s'agit pas d'un défaut majeur, mais certains conducteurs devront assurément adapter leur conduite en conséquence.

Fort heureusement, Volkswagen a consenti à offrir son moteur cinq cylindres, avec une capacité de fonctionnement au carburant régulier. La consommation d'essence est évidemment plus élevée que celle d'un quatre cylindres, mais pas plus que celle du 2,0 litres de l'ancienne Jetta, qui était reconnu pour son fort appétit. Avec la boîte automatique, j'ai obtenu une cote de 11,2 litres au 100 kilomètres, en combinant conduite urbaine et sur autoroute.