En abaissant les sièges arrière, on constate que l'ouverture donnant accès au coffre est beaucoup plus grand que ce que l'on retrouve dans la

La capacité du coffre profond de la Jetta est de 453 litres (16 pieds cube), ce qui se compare à ce qu'offre plusieurs intermédiaires - très impressionnant compte tenu de son format compact. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

plupart des berlines offrant des sièges rabattables. La capacité du coffre profond de la Jetta est de 453 litres (16 pieds cube), ce qui se compare à ce qu'offre plusieurs intermédiaires - très impressionnant compte tenu de son format compact. Sa position de conduite confortable est tout aussi impressionnante, aidée par une colonne de direction télescopique et ajustable en hauteur. Puisque l'on veut la conduire, allons mettre en marche le nouveau moteur de 5 cylindres en ligne, monté transversalement, de 2,5 litres, et allons voir comment se comporte la Jetta sur la route.

Ce nouveau moulin fut conçu avec plein de couple à basse vitesse spécifiquement pour le marché nord-américain - souvenez-vous de la calandre chromée. Il utilise un total de 20 soupapes et sa culasse est empruntée au moteur V10 de la Lamborghini Gallardo (VW ne croit pas que les acheteurs de la Jetta vont s'y objecter). La petite bête produit 150 chevaux à 5000 tours-minute et 170 livres-pied de couple à un plaisant 3750 tours-minute. Il surpasse la plupart des moteurs à quatre cylindres autant en puissance qu'au niveau du raffinement; toutefois, sur ces deux points, il n'atteint pas le niveau des meilleurs V6 sur le marché

Le nouveau moteur de 5 cylindres en ligne, monté transversalement, de 2,5 litres, produit 150 chevaux à 5000 tours-minute et 170 livres-pied de couple à un plaisant 3750 tours-minute. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

d'aujourd'hui. Malgré les légers manques de raffinement de ce moteur, il déplace la spacieuse compacte avec enthousiasme - souvent plus énergiquement que ses données pourraient le laisser croire.

Nouvelle en 2005, la transmission automatique à six vitesses contribue sans aucun doute aux performances de la Jetta en choisissant, avec fiabilité, le meilleur rapport possible compte tenu de la tâche à accomplir, que ce soit un dépassement sur l'autoroute ou la montée d'une côte. La sixième vitesse permet de maximiser l'économie d'essence, bien entendu, mais la Jetta réalise une consommation d'essence raisonnable de 10,8 litres aux 100 km en ville et de 7,2 L/100 km sur la route, ce qui n'est pas tout à fait une économie de première de sa classe. Pour obtenir un tel rendement, on doit plutôt se tourner vers le modèle 'TDI', un acronyme qui désigne le moteur diesel à turbocompresseur et à injection directe (Turbo-Direct-Injection) de VW, qui demeure disponible dans la Jetta.

Si l'on met de côté l'économie d'essence, le fait de combiner le nouveau moteur à 5 cylindres en ligne de 2,5 litres à la transmission automatique à

Le levier de vitesses monté à la console peut être placé dans une position pour un mode manuel pour ceux qui désirent de passer les rapports eux-mêmes. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

six vitesses aux changements de rapports tout en douceur procure un rouage d'entraînement très satisfaisant, qui propulse les roues avant de la Jetta sans imposer le moindre soupçon d'effet de couple. Le levier de vitesses monté à la console peut être placé dans une position pour un mode manuel pour ceux qui désirent de passer les rapports eux-mêmes. Un tel désir se marie bien aux prouesses en freinage et la maniabilité inspirée de la Jetta.

Arrêter la Jetta sur le tarmac est simple avec ses quatre freins à disque avec antiblocage en équipement de série. Ceux-ci utilisent la distribution électronique de la force de freinage (EBD, pour Electronic Brakeforce Distribution), et l'assistance hydraulique au freinage (HBA, pour Hydraulic Brake Assist) pour s'assurer qu'un simple coup de pied à la pédale initie un arrêt rapide, mais facilement contrôlé. Grâce à ces technologies de freinage avancées, l'effort requis à la pédale

Arrêter la Jetta sur le tarmac est simple avec ses quatre freins à disque avec antiblocage en équipement de série. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

de freins est vraiment minime pour arrêter la Jetta, quelle que soit sa vitesse. Pour compléter la gamme d'assistances électroniques au contrôle, notons la disponibilité d'un programme de stabilisation électronique (ESP, pour Electronic Stabilization Program) qui permet d'aider à corriger les situations de sous-virage comme de sur-virage, et ainsi prévenir les dérapages.

La suspension indépendante aux quatre roues de la Jetta, complètement révisée, comprend des jambes MacPherson à l'avant et une configuration multi-bras à l'arrière, combinée à une barre anti-roulis à chaque extrémité. Cet appareillage est installé à un châssis plus rigide que l'ancien, ce qui élève l'admirable conduite en virages et le contrôle de la Jetta vers de nouveaux sommets. La berline est quand même "lançable", demeurant stable et prévisible à travers les contrecoups et les manoeuvres d'urgence.