Volkswagen New Beetle 2002
7-1-2002
by
Luc Gagné
, Auto Journal
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MÉCANIQUE
Faute d'avoir le choix de la carrosserie (bien qu'un cabriolet soit promis pour bientôt...), le constructeur allemand propose un choix très intéressant de mécaniques. Au menu, trois moteurs 4 cylindres très typés. Tous sont partagés par les Golf et Jetta, et ils entraînent les roues avant : un 2 litres atmos-phérique à essence, un turbo-diesel TDI de 1,9 litre, avare en carburant comme pas un, et un fougueux 1,8T, le moteur turbocompressé de l'Audi A4. La mécanique annonce les couleurs. Le 2 litres affiche des performances « correctes » pour une petite berline de tourisme. Le TDI, par ailleurs, produit beaucoup de couple, ce qui le rend très souple dans le trafic à l'heure de pointe, et son autonomie autorise trois aller-retour Montréal-Québec avant d'imposer un arrêt à la station-service. Le 1,8T, enfin, a des accélérations stimulantes, mais le fonctionnement intempestif du turbo accentue l'effet de couple et rend ce moteur désagréable.
COMPORTEMENT
Conduire une New Beetle impose l'adoption de nouveaux schèmes de pensée, que ce soit à cause du pare-brise bombé, qui place le conducteur devant un tableau de bord profond, où des montants du pare-brise qui empiètent sur le champ de vision lorsqu'on aborde une grande courbe. La surface vitrée latérale généreuse -- qu'un soleil plombant aime réchauffer -- donne une bonne visibilité latérale à l'encontre des minuscules rétroviseurs latéraux qui, eux, sont toujours trop petits. La servo-direction est bien dosée alors que le freinage, qui est assuré par quatre disques et un ABS pour tous les modèles, s'avère progressif. Heureusement qu'il en est ainsi, car la New Beetle reste sous-vireuse. La transmission manuelle a ce flou caractéristique des produits VW, et la course de l'embrayage est vraiment trop longue. La boîte automatique apporte plus de confort.
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