Porsche 911 turbo
Bien que nous devions commencer par la plus lente du groupe, la Cayman de base, je me suis retrouvé dès le départ avec les deux plus rapides. La 911 Turbo et la GT3. La 911 Turbo fait tout bien. Malgré sa superpuissance, son accélération est plutôt rectiligne et constante; son puissant freinage (étrier à 6 pistons à l'avant) vous permet de bien placer la voiture avant un virage. Elle reste docile. La raison : sa nouvelle transmission intégrale où le système de contrôle électronique assure une motricité maximale à chacune des roues. Aux mains d'un pilote comme Hurley Haywood, les tours rapides s'enfilent aisément. Pour ma part, je n'ai pu tirer tous les avantages de cette machine encore civilisée puisque je devais concentrer ma conduite sur l'apprentissage de la piste. Ma plus grande difficulté consiste à freiner correctement avant d'entrer dans le virage : j'entre souvent trop rapidement dans un virage, ratant ainsi mes sorties et ralentissant indûment la voiture avec les corrections que je dois alors apporter. Hurley me l'a rappelé.


Porsche GT3
Comme elle est construite pour la piste, j'ai adoré sa capacité de bien me transmettre, notamment par son volant, ce qui se passe sur la piste. Je ne l'avais jamais conduite auparavant. Je pouvais savoir à tout moment ce qui se passait avec ma conduite et la voiture. Et si je poussais trop, la voiture me signifiait quand je passais du survirage au sous-virage. En trois tours, j'ai appris plus sur la voiture et la piste qu'avec aucune autre Porsche dans cette journée. C'est une bête de piste avec ses 415 chevaux et ses freins de céramique.

Porsche Cayman
La version de base est certes facile à maîtriser, mais elle manque de puissance en reprise ou en sortie de virage sur une piste, bien sûr. Mais elle est solide et bien équilibrée. Elle répond aux amateurs de Boxster qui préfèrent une voiture à toit rigide. Pour la piste, optez pour la version S. Pour la route, elle constitue une voiture capable d'élans sportifs tout en alliant le plaisir de rouler confortablement. Son châssis est d'ailleurs plus solide, et son habitacle, plus silencieux que celui d'une Boxster.

Porsche Boxster S
Après le lunch, j'ai pu attaquer le circuit avec cette voiture. Je la connais bien. Avec son moteur central et sa puissance de 295 chevaux, elle offre un équilibre routier sans compromis. Enfin, je pouvais me laisser aller à jeter ma voiture dans les virages. Hurley ne m'a pas fait un seul commentaire durant cette session, se contentant de me souligner que j'avais fait du bon travail. C'est ma préférée, parce qu'elle se révèle très neutre sur une piste. On sent à tout moment ses réactions et où elle se place sur la route. Elle pardonne aisément les erreurs, et sa puissance me satisfait.