Pas de quartier
Dans la catégorie des 4x4 dits de loisir, la bataille fait rage. Et ce n'est pas par hasard que les modèles se succèdent à un rythme effréné. Seulement dans la dernière année, Toyota a renouvelé son
RAV4, Nissan a déjà revisé les lignes du
Xterra, Honda proposera cet été le nouveau Pilot (le grand frère du CR-V), Hyundai propose un nouveau 4 cylindres dans le
Santa-Fe, sans oublier le Land Rover Freelander. Il est donc difficile de garder la pôle très longtemps. Alors que les ventes canadiennes et québécoises commençaient à diminuer depuis 2000, il faillait réagir rapidement chez Honda.
Dévoilé en première mondiale au Salon automobile de Tokyo, le nouveau CR-V ressemble à s'y méprendre à la première mouture bien que la carrosserie ait été entièrement redessinée. Inutile de prendre des risques esthétiques inconsidérés quand la première génération a connu un tel succès. Un peu plus court que son prédécesseur (4,49 m contre 4,53 m), le nouveau CR-V conserve en revanche le même empattement (2,62 m) et une garde-au-sol toujours limitée à 20,5 cm. La transmission tant manuelle qu'automatique ne change pas non plus : elle passe en quatre roues motrices lorsqu'elle détecte une perte d'adhérence. Seule nouveauté vraiment notable : le frein à main qui migre vers la planche de bord en lieu et place du plancher.