Des irritantsLe petit roadster de Mercedes présente cependant certains irritants comme son rayon de braquage important de 10,5 mètres. Il handicape la manoeuvrabilité de cette voiture, pourtant longue de seulement 4,1 mètres, quand on doit effectuer des manoeuvres dans un espace réduit, un stationnement, par exemple. Une situation exacerbée par la visibilité réduite vers l'arrière, quand le toit est en place.
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Certains éléments auraient dû être un peu plus réfléchis... |
Il y a également ces porte-gobelet placés au centre du tableau de bord, qui peuvent gêner la conduite. Ils sont si haut perchés au-dessus de l'écran du
système de navigation (GPS) que les contenants qu'on y dépose bloquent le champ de vision avant du conducteur (voir photo). Pas très génial.
Finalement, on s'explique mal que le volume de la voix synthétisée du GPS, qui annonce les directions à suivre, soit lié au volume de la chaîne audio. Ainsi, si vous n'aimez pas la mélodie qui joue et que vous baissez le volume de la radio, la voix de la charmante guide électronique devient carrément inaudible. Et vous passez tout droit au carrefour où vous deviez tourner ! Au fond, cette hôtesse virtuelle aurait besoin de faire preuve de plus d'indépendance...
Bien sûr, on n'achète pas une SLK pour ses porte-gobelet. La silhouette séduisante et les prestations routières étonnantes suffisent à conquérir l'acheteur qui sommeille en nous.
Servodirection ultraprécise
Boîte de vitesses automatique souple
Habitacle spacieux
Finition soignée
V6 de 3,5 litres performant
Intérieur bien insonorisé (toit relevé)
Système AIRSCARF pratique
Porte-gobelets gênants
Système de guidage perfectible
Rayon de braquage important
Accès au coffre compliqué, une fois le toit escamoté
Visibilité arrière très réduite avec le toit relevé
Photos : Luc Gagné, Dieter Rebmann