Outre les technologies déjà éprouvées de la turbine et de la rampe commune, le nouveau système utilisera un mélange liquide à base d'urée à 32,5 % injecté directement dans le système d'échappement. En fait, des injecteurs de haute précision réduiront la taille des molécules d'urée pour les souffler littéralement dans le pot catalytique. En se jumelant aux molécules d'oxyde nitreux émises, il les transformera d'abord en ammoniac, puis en hydrogène et en oxygène.

Le Q7 est le premier d'une nouvelle génération de véhicules diesel à être introduit par Audi.

Cette solution liquide doit cependant être réchauffée pour être efficace, puisqu'elle gèle dès qu'elle atteint -11 degrés Celsius. Et puisqu'il s'agit d'un liquide, le consommateur devra consulter son concessionnaire à chaque vidange d'huile pour faire le plein d'AdBlue également.

Plus d'offres
L'AdBlue fera son entrée uniquement en 2009; mais d'ici là, Audi veut élargir sa gamme de modèles à motorisation TDI. On a déjà lancé le Q7, dont la conduite et les performances sont à la hauteur des attentes, et le comportement routier, égal à la qualité qu'on attend d'Audi.

Mais ce même moteur se retrouvera aussi sur l'Audi A4 ainsi que dans le Volkswagen Touareg 2 TDI qui fera son apparition au Canada vers la fin de l'année. Et comme si ce n'était pas suffisant, Audi a aussi confirmé la venue d'un Q7 TDI V12 développant 500 chevaux, produisant un couple de 737 livres-pied et capable de réaliser le 0 à 100 km/h en moins de 5,3 secondes !

Difficile de dire si le Canada est prêt pour autant de motorisation diesel. Mais Audi, elle, l'est en tout cas !


Photos : Marc Bouchard, Audi