Car la 335d, elle, n'a pas la même « signature ». Certes, on perçoit encore un faible ronronnement caractéristique : à l'extérieur, quand le moteur tourne au ralenti, et à l'intérieur, quand on accélère hardiment. Cependant, les ingénieurs de BMW ont réussi à préserver la quiétude dans l'habitable.

Comme les autres modèles de la Série 3, la 335d dispose d'une nouvelle version simplifiée du système iDrive.

Une technologie novatrice permet, en outre, de changer l'image du moteur de Rudolf, et cela débute avec le nouveau 6-cylindres biturbo de 3 litres de cette voiture. Il a été conçu dans la foulée de la stratégie « Blue Performance » (en référence au ciel bleu adoptée, pas à la fumée d'antan !) adoptée par le constructeur de Munich pour le développement de ses moteurs diesel « propres ».

De conception moderne, ce moteur fait usage d'un système d'injection à rampes communes et d'injecteurs piézo-électriques. Ensemble, ces systèmes optimisent la consommation du carburant. Ce type d'injecteurs, par exemple, dose avec une très grande précision la vaporisation du carburant dans la chambre de combustion tout en limitant le volume de préinjection à un strict minimum.

Catalyse à l'urée
Pour réduire les émissions polluantes, on a jumelé ce moteur à un système de catalyse par injection d'urée.

Dans ce système, les gaz d'échappement passent à travers trois chambres d'un catalyseur sophistiqué : la chambre d'oxydation en montage rapproché, qui capte une part des oxydes de carbone et des hydrocarbures; un filtre à particules, qui sert à réduire la suie et les grosses particules de carbone; enfin, la chambre de réduction catalytique sélective.

Dans cette dernière, une solution d'urée aqueuse injectée en volume variable se mélange aux polluants. Par réaction chimique, elle réduit le volume d'oxydes d'azote et en transforme une part en azote et en vapeur d'eau sans danger pour l'environnement.

La 335d démarre au quart de tour, dès qu'on appuie sur le bouton du démarreur.