À bout de souffle
Lors de la dernière refonte du tandem Cavalier/Sunfire, en 1995, GM avait décidé de jouer la carte de la continuité, se contentant d'une mise à jour plutôt que d'une révision en profondeur. Mais c'était trop peu, trop tard; dès que la concurrence s'est mise elle aussi à se renouveler, ces deux jumelles identiques sont aussitôt retombées en désuétude. Certains diront que GM a péché par excès de prudence; d'autres parleront plutôt d'un excès de confiance. À moins qu'on ait tout simplement voulu faire de l'économie de bouts de chandelles ? Pour ma part, j'opterais pour un quatrième choix : toutes ces réponses !">

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CHEVROLET CAVALIER & PONTIAC SUNFIRE

5-24-2001

by Philippe Laguë , Le Guide de l'auto

Pour une raison obscure, les constructeurs américains, GM en tête de liste, semblent incapables de concevoir un 4 cylindres qui puisse soutenir la comparaison avec ceux de la concurrence asiatique ou européenne. Pourtant, ce ne sont pas les ressources qui manquent, ni en cerveaux ni en argent... Le mystère reste entier. Le vestige paléontologique qui sévit sous le capot des Cavalier et Sunfire en est le plus bel exemple : véritable fossile mécanique, il est rugueux, bruyant et peu performant. De la machinerie agricole. Lorsqu'il est jumelé à une boîte manuelle, ses lacunes s'amenuisent un brin; enfin, disons qu'elles se situent à la limite de l'acceptable. Mais avec une boîte automatique, oubliez ça. Et n'allez pas croire que les transmissions doivent porter une partie du blâme, car il n'en est rien. Au contraire, elles effectuent toutes deux un boulot honnête. Bien qu'optionnel, le 4 cylindres de 2,4 litres apparaît incontournable pour quiconque désire un minimum de raffinement. Cette fois, on se rapproche des ligues majeures.

Mieux servi par son architecture plus moderne (16 soupapes, DACT), il se tire beaucoup mieux d'affaire que le 2,2 litres offert de série, et ce à tout point de vue. Compte tenu de sa cylindrée, sa puissance semble un peu juste, mais ses 150 chevaux viennent néanmoins insuffler le surplus d'énergie qui manque cruellement à l'autre moteur. Opel à la rescousse La liste des griefs ne s'arrête pas là : direction, suspension, freinage, aménagement intérieur, tout, ou presque, est à revoir. Sans que cela soit désastreux dans chaque cas, il y a toujours quelque chose qui cloche.
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