HABITACLE

Même si Chevrolet a éliminé les belles finitions LT et TrailBlazer (ancienne version de luxe) du catalogue des Blazer, il n'en reste pas moins qu'on y trouve un intérieur accueillant et bien fini. Le tableau de bord n'a subi aucun changement, mais il est bien aménagé même si ses lignes sont un peu torturées. Parmi les points les plus critiquables, il nous faut mentionner encore une fois ce bras de gauche qui retient tant de fonctions, y compris les clignotants et le régulateur de vitesse que l'on confond si souvent. Cinq passagers peuvent monter à bord où l'on y verra une sellerie de tissu ou de cuir. Évidemment, la version à quatre portes présente un accès arrière plus facile que celle à deux portes. Quant à l'espace cargo, il est un peu juste pour la version à deux portes et à peine plus grand pour la quatre portes.

COMPORTEMENT

Quand Chevrolet a lancé ce Blazer, l'accueil du public ne fut pas aussi enthousiaste que prévu. Ford a rapidement pris le dessus avec son populaire Explorer. La suspension peut être ferme par moment, surtout avec la version sporti-ve à deux portes. Le moteur V6 est bien adapté, mais il ne peut aider le Blazer à passer à 100 km/h en moins de 11 se-condes ! Les reprises ne sont pas mauvaises, mais le moteur gronde beaucoup, surtout si on le compare au nouveau six en ligne du TrailBlazer. Il faut se méfier du comportement routier de la Blazer, cet utilitaire un peu ancien. Sans être dangereux, il tient beaucoup plus du camion que son nouveau rival, le TrailBlazer. Par contre, en sentier exigeant, un Blazer à deux portes sera plus à l'aise, car son empattement court lui donne plus d'agilité. Quant à la direction, elle manque un peu de précision étant d'une génération plus ancienne. Mais encore une fois, on ne devrait pas s'en méfier outre mesure.