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Chrysler 300C SRT8 2007 : Essai

6-13-2007

by Justin Pritchard , Auto123.com

Dès le premier grondement au démarrage du HEMI, chaque décibel produit par les embouts d'échappement semble bourré de testostérone. On croirait entendre l'écho des gros muscle cars des années 1960 et 1970.

Il faut dire que l'emblème «SRT» confère une mission suprême à la 300C. C'est une machine conçue pour dévorer les longues routes asphaltées en filant à la vitesse de l'éclair. Dans les virages, la voiture reste collée à la chaussée comme un wagon de montagne russe sur des rails. Cependant, la direction n'offre pas assez de feedback pour que le conducteur profite de l'expérience à 100%. Les freins, quoique très puissants, ont une sensation similaire. Contrairement à de nombreuses rivales allemandes, qui sont certes beaucoup plus dispendieuses, la 300C SRT8 n'est pas un bolide de performance à l'état pur; c'est plutôt une berline de luxe ultra musclée et explosive. Pour plusieurs, c'est une bonne chose.

La grosse 300 se conduit beaucoup mieux que ne le laisse croire son imposant gabarit.

Sur la piste

Quelques tours en piste m'ont permis de découvrir toute la puissance de la bête. Malgré son imposant gabarit, la 300C SRT8 se conduit presque comme une voiture compacte. Bien qu'elle soit difficile à aligner avec précision dans les courbes, elle enchaîne les points de corde avec fougue et autorité. Les puissants freins Brembo permettent au conducteur de compenser pour ses élans trop intenses et la voiture a toujours amplement d'énergie pour ne jamais perdre son momentum. Quelle merveille pour le dirigeant d'entreprise qui aime se taper deux ou trois séances sur circuit fermé les fins de semaines!

Des chiffres à retenir
L'accélération de 0 à 100 km/h s'effectue en cinq secondes et le quart de mille, en 13 secondes. Toutefois, l'aiguille du niveau d'essence peut descendre tout aussi rapidement si l'on ne fait pas attention. Avouons-le, c'est facile d'oublier sa conscience écologique et de vouloir décoller en trombe à toutes les intersections quand on conduit une telle fusée.

Si vous êtes incapable de conduire modérément, il vous serait avantageux d'être actionnaire dans une compagnie pétrolière. J'ai obtenu une consommation de 16 L/100 km en ville et, sur l'autoroute, en roulant à 130 km/h, je n'ai pu faire mieux que 11,2 L/100 km.

D'énormes embouts d'échappement, des ailes élargies et des roues colossales de 20 pouces indiquent clairement la nature de cette voiture.

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