Habitacle

En ouvrant la portière, on reconnaît immédiatement plusieurs éléments directement issus des coffres de Mercedes-Benz. Toutes les commandes de ventilation, le système audio, les différents commutateurs et le bloc d'instruments sont d'origine Mercedes, avec ses avantages et ses défauts. Personnellement, j'aurais préféré y retrouver un levier d'essuie-glace plus efficace, une radio d'origine Chrysler avec des touches plus grosses et un régulateur de vitesse autre que celui que l'on retrouve malheureusement toujours dans l'ensemble des produits Mercedes-Benz. Donc, ce n'est parce qu'on s'associe à un grand nom qu'il n'y a pas de désavantages.

En faisait exclusion de ces détails, l'habitacle possède une superbe finition et une apparence soignée qui plaira à tous les acheteurs. La planche de bord regorge d'accents métalliques du plus bel effet, tandis que le bloc central de couleur argentée présente un aspect moderne. Ajoutez à cela une superbe sellerie de cuir, qui dans notre cas était de couleur rouge, des plaques de seuil de portes et des pédales en aluminium et un beau volant à quatre rayons et vous obtenez un habitacle des plus réussi.

Comme c'est le cas avec la majorité des roadsters, la Crossfire nous oblige à voyager léger. En fait, ne pensez même pas à une petite épicerie, puisqu'avec la capote abaissée, vous aurez peine à mettre deux sacs de provisions dans le coffre. L'habitacle offre quant à lui quelques espaces de rangement, dont le plus important se situe où devrait normalement se trouver un accoudoir. Le porte-gobelet, s'il peut être qualifié ainsi, est pratiquement inutilisable, puisque son mécanisme coince votre verre à café si fort qu'il le percera, s'il est en mince carton ou en styromousse.

En prenant place à bord, le conducteur appréciera le confort et le soutien qu'apporte le siège. Ajustable électriquement, il permet d'obtenir une position de conduite optimale. L'espace réservé aux jambes est cependant problématique, puisque les personnes de grande taille se cogneront parfois les genoux sur la partie inférieure de la planche de bord, beaucoup trop basse.

Côté équipement, les plus pointilleux se plaindront de l'absence d'un ordinateur multifonction, indiquant notamment la consommation d'essence, la vitesse moyenne et l'autonomie. Pour le reste, on y retrouve tous les accessoires dignes d'un véhicule de luxe, comme les sièges chauffants, les phares au xénon et l'indicateur de basse pression des pneus. Miraculeusement, peu d'options sont offertes. Vous ne pourrez en fait qu'ajouter une sellerie de cuir deux tons et un système de navigation, vous donnant une facture totale de 53 345 $.