La Neon pas très brillanteMalgré que plusieurs sachent que la Neon est devenue la SX 2.0 en 2003 et est demeurée plus ou moins la même voiture depuis son lancement en 1995, j'ai jugé bon de diviser la décennie d'existence de la Neon en deux parties distinctes. En 2000, elle a reçu son premier rafraîchissement majeur ainsi que des améliorations mécaniques. Avec le nouveau nom en 2003, la voiture a également eu droit à quelques retouches, qui furent cependant moins considérables qu'en 2000. Donc, je crois que cela serait politiquement correct d'évaluer la voiture de cette manière.
Comme je viens de le mentionner, la Neon a présenté aux gens son mignon visage comme étant un modèle 1995, un tôt remplacement (janvier 1994) du duo des Dodge Shadow et Plymouth Sundance. Les critiques positives ont afflué, et Chrysler a tiré parfaitement dans le mille : la voiture avait le moteur le plus puissant de sa catégorie, et sa conduite ainsi que son apparence étaient incomparables. Ce moment de joie fut bref, par contre.
EsthétiqueEn 1995, le design des voitures compactes, en général, était dans un creux plutôt triste. Dans la catégorie de la Neon, des voitures telles que les Toyota Corolla, Honda Civic, Ford Escort et Mazda Protegé n'avaient pas le look qui les démarquerait de la foule. La même année, les Chevrolet Cavalier et Pontiac Sunfire se sont distinguées, mais la vraie vague est venue du côté de Chrysler. La Neon fut instantanément reconnaissable en grande partie grâce à ses phares en forme d'yeux d'insecte et sa partie frontale qui semblait afficher un sourire. La forme de la voiture était, de loin, plus ronde et plus attrayante que les boîtes nommées Shadow et Sundance. La Neon avait une apparence si différente. Elle avait des portes sans cadres et était offerte avec des accessoires dont des jantes de 15 pouces qui la rendaient encore plus attrayante. La peinture rouge de la Neon d'essai était très décolorée. C'est un problème très commun, mais qui peut se corriger facilement à l'aide d'une bonne couche de cire fine.
L'habitacle était aussi très spécial. Le design de la planche de bord était bulbeux et il était très profond, tout comme celui que l'on retrouve dans l'Intrepid. La disposition des contrôles était simple et efficace, et la finition était acceptable. Les sièges, qui pouvaient être commandés avec un tissu garni de motifs de rubans et de ballons, n'offraient qu'un niveau moyen de support et de confort. Ce qui fut impressionnant, en ce temps-là, c'était la quantité d'espace réservé aux occupants de la voiture. Que ce soit à l'avant ou à l'arrière, quatre personnes pouvaient tout à fait être très à l'aise. La visibilité que l'on a dans toutes les directions, à part vers l'arrière, est excellente; les fenêtres sont larges et les piliers sont minces.