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Chrysler Pacifica 2004

3-1-2004

by Laurent Bourgault , Auto123

Sur la route

Lorsqu'on lit la fiche technique de la Pacifica, on s'attend à quelque chose de prometteur en ce qui concerne les performances. Après tout, elle est animée par le V6 3.5L de 250 chevaux qui équipe la 300M, qui donne à cette grosse berline de très bonnes prestations. Cependant, lorsqu'on se rend compte que le véhicule dont il est présentement question pèse dans les deux tonnes, on se demande si le groupe motopropulseur est à la hauteur. La réponse est malheureusement non. Cependant, il faut admettre que la Pacifica est très à l'aise sur l'autoroute, où le moteur tourne à 2,200 tr/min à 100 km/h, et à 2,800 tr/min lorsque le véhicule roule à 120 km/h. Ces régimes garantissent un habitacle très silencieux, troublé par seulement quelques légers bruits de vent.

Là où le bât blesse, c'est lorsqu'il faut utiliser la puissance pour la conduite urbaine et sur les routes sinueuses. En ville, le moteur hurle à tout venant son mécontentement et il se tient en moyenne à 3,500 tr/min, ce qui devient rapidement désagréable. Il en va de même lorsque vient le temps de dépasser : la transmission automatique à quatre rapports rétrograde alors en deuxième et l'aiguille du tachymètre approche rapidement la zone rouge. De plus, le fonctionnement de ladite transmission est des plus frustrants : elle passe les rapports de façon hésitante et saccadée.

Le mode " Autostick " n'est pas agréable à l'utilisation, compte tenu du fait que la transmission pousse déjà d'elle-même le moteur à ses limites, et que le mouvement de sélection est latéral, donc pas du tout naturel. Il serait alors bon de souhaiter pour 2005 la venue d'une transmission à cinq rapports. Cette dernière permettrait d'exploiter plus efficacement la puissance du moteur, tout en offrant un fonctionnement plus en douceur, ce qui fait cruellement défaut à l'actuelle boîte de vitesses.

Le freinage fut un des problèmes majeurs de Chrysler au cours des dernières années. Dans le cas de la Pacifica, il est clair que les ingénieurs ont fait leurs devoirs en équipant le véhicule de disques aux quatre roues munis d'un système ABS qui n'intervient pas inutilement. Les distances d'arrêt sont étonnamment courtes, et la course de la pédale rend les arrêts faciles à doser. Toutefois, au terme d'une conduite sur un parcours sinueux, une odeur de brûlé est détectable à la sortie du véhicule, ce qui laisse des doutes quant à la longévité des plaquettes de frein.

Un autre bon aspect à mentionner au sujet de la Pacifica est sa tenue de route. Cette dernière a tendance à faire oublier le poids du véhicule tellement elle est saine et sans surprise. Bien sûr, il ne faut pas s'attendre au comportement d'une sportive, mais c'est beaucoup mieux que pour bien des minifourgonnettes et des utilitaires sport. Le sous-virage est prévisible, et la caisse ne s'incline pas trop dans les courbes serrées. De bonnes notes aussi en ce qui a trait à la suspension en général, qui procure un excellent confort sans nuire à la tenue de route.
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