Zetsche insiste sur le fait que la concentration des divisions permettra à tout le monde de se dédier davantage à ce qu'ils font de mieux, c'est-à-dire construire des véhicules et les vendre. (Photo: DaimlerChrysler Canada)

Zetsche insiste plutôt sur le fait que la concentration des divisions permettra à tout le monde de se dédier davantage à ce qu'ils font de mieux, c'est-à-dire construire des véhicules et les vendre.

«Nous voulons que nos divisions se concentrent sur ce qui est le plus important, soit le développement, la production et la vente», a-t-il ajouté.

Pendant que le personnel d'Auburn Hills sera réduit, les dirigeants allemands travaillant à Stuttgart-Moehringen déménageront leurs pénates à Stuttgart-Untertuerkheim en mai, et ce, dans le but de se rapprocher des usines d'assemblage.

Les coupures annoncées s'accompagnent de la promesse que Stuttgart travaillera plus étroitement avec Auburn Hills dans le développement de produits, toujours dans l'optique d'éliminer les redondances.

Zetsche promet que Stuttgart travaillera plus étroitement avec Auburn Hills dans le développement de produits. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

«La coopération entre Mercedes et le Groupe Chrysler deviendra nettement plus étroite», soutient Zetsche.

Quel en sera l'impact sur les différentes marques du Groupe Chrysler (Chrysler, Dodge et Jeep) et sur les nombreux véhicules qui composent leur gamme respective? Selon Zetsche, conserver une identité propre et distincte à chaque marque est une «priorité évidente».

Après tout, on ne change pas une recette gagnante. Le Groupe Chrysler surfe sur une incroyable vague de popularité grâce à des véhicules sensationnels comme la 300C et le Dodge Ram. D'autres nouveaux modèles, tels que le VUS Chrysler Aspen, le hatchback Dodge Caliber et le véhicule multisegments Jeep Compass, introduits au dernier Salon international de l'Auto de Détroit, sont promis à un avenir brillant. Qui plus est, des prototypes comme la Dodge

À Détroit, le grand patron du Groupe Chrysler, Tom LaSorda, a affirmé que le sort de la Firepower, une rivale de la Corvette, sera décidé au printemps. (Photo: DaimlerChrysler Canada)

Challenger 2006 et la Chrysler Firepower 2005 ont créé un engouement qui n'est pas sur le point de s'estomper.

À Détroit, le grand patron du Groupe Chrysler, Tom LaSorda, a affirmé que le sort de la Firepower, une rivale de la Corvette, sera décidé au printemps.

«La Firepower figure dans nos plans. La décision finale sera prise éventuellement, probablement au cours du deuxième trimestre. Nous étudions beaucoup de projets sérieux et cette voiture en est certainement l'un deux», a confié LaSorda.

Le problème avec la Firepower, c'est son châssis extrêmement dispendieux; il s'agit du même que la Dodge Viper (127 000 $). La plate-forme LX, utilisée par la Chrysler 300C ainsi que les Dodge Charger, Magnum et Challenger, pourrait ne pas s'avérer adéquate pour la

Le problème avec la Firepower, c'est son châssis extrêmement dispendieux; il s'agit du même que la Dodge Viper (127 000 $). (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press)

Firepower biplace, dont le profil est bas et élancé. Ceci étant dit, il est tout à fait possible qu'un châssis plus approprié naisse de la collaboration accentuée avec Mercedes-Benz.

La 300 et les autres voitures LX ont emprunté leur design de châssis, de direction, de transmission automatique et d'autres composantes à l'ancienne génération de la Mercedes Classe E. Le Groupe Chrysler a ainsi recours à une plate-forme à roues motrices arrière dont l'ingénierie est de très grande qualité, avec une suspension entièrement indépendante et une transmission automatique à cinq vitesses capable de gérer tout le couple produit par ses V8 HEMI de 5,7 et 6,1 litres. La combinaison était idéale. La Crossfire, d'un autre côté, est dérivée à près de 40 % de l'ancienne Mercedes-Benz SLK, ce qui était logique pour un véhicule à production limitée. DaimlerChrysler avait déjà dit qu'un partage aussi important entre les deux compagnies ne se répèterait jamais, mais il se peut que Zetsche, en tant qu'ancien manitou du Groupe Chrysler, pense différemment.