Par Rémi Fagnan

Dimanche passé se tenait à l'Autodrome St-Eustache une des nombreuses soirées de drift organisées par DriftThing, la seule organisation à présenter des évènements de drift sur une base presque hebdomadaire.

Chaque soirée, les compétitions de Freestyle mettent en vedette trois équipes de deux pilotes qui donnent un spectacle du tonnerre et où seul le public décide du gagnant. Le drift est un sport automobile où le pilote contrôle son véhicule pendant qu'il glisse d'un côté vers l'autre sur une piste de course.

Contrairement à d'autres compétitions professionnelles de niveau national, DriftThing laisse la place aux pilotes amateurs qui désirent améliorer leur pilotage, sans pour autant délaisser le spectacle grâce à un plateau de huit pilotes professionnels qui courent aussi au niveau national. Ce qui est intéressant avec cette approche, c'est que n'importe qui, armé d'une voiture à propulsion suffisamment puissante, peut aller « drifter » sur le tracé de l'autodrome.

Dimanche dernier, la « grille de départ » était essentiellement composée de Nissan 240SX pilotées par des drifters amateurs, mais aussi de voitures à propulsion munies de puissants moteurs turbocompressés. Dimanche dernier, les véhicules importés du Japon dictaient leur loi tandis que la seule voiture ne provenant pas du pays du Soleil Levant, une BMW avec beaucoup de chevaux en dessous du capot, tirait assez bien son épingle du jeu.