Deux moteurs, deux boîtes de vitesses
La Kia Rondo est offerte en plusieurs versions, allant de la LX, de base, à la EX. Chacune propose un nombre d'options impressionnant et des sièges chauffants sur presque toutes les déclinaisons, à l'exception du modèle d'entrée de gamme. On mise beaucoup sur la sécurité avec l'ajout, de série, de six coussins de sécurité gonflables, un système de contrôle électronique de la stabilité, des freins ABS, l'antipatinage, les glaces et les rétroviseurs à commande électrique, le télédéverrouillage et le lecteur de CD à 4 haut-parleurs.

On ajoutera au fil des versions un climatiseur automatique, des sièges en cuir et deux haut-parleurs de plus pour la chaîne audio. Et, bien entendu, la troisième banquette inclinable est également offerte en option. C'est la motorisation de la Rondo qui est cependant le point le plus marquant. À la base, elle est livrable avec un moteur à 4 cylindres de 2,4 litres d'une puissance de 162 chevaux, qu'on a couplé à une boîte de vitesses automatique à 4 rapports.

En matière de confort, d'efficacité et d'économie, il faut avouer que la Rondo représente une valeur sûre.

Cette motorisation, qu'on retrouve aussi sous le capot de la Magentis, et qui équipait notre modèle d'essai, est souple. À vitesse de croisière, et malgré quelques essais un peu plus dynamiques, le petit moteur ronronnait sans trop d'effort.

Une fois sollicité à fond, cependant, il devient bruyant et rugueux, mais reprend rapidement son aspect docile. Ce qui devient particulièrement évident quand le véhicule est rempli à capacité. Cette fois, oubliez souplesse et discrétion, le moteur rugit à fendre l'âme, mais fait plus de bruit qu'autre chose.

La conséquence : les départs sont longuets, et les reprises se mesurent mieux au moyen d'un calendrier que d'une chronomètre. Heureusement, la Rondo est aussi offerte en version V6, plus puissant mais surtout mieux en mesure de remplir la mission de véhicule familial.

Même son de cloche au chapitre du freinage, qu'on sent hésitant à la moindre sollicitation un peu vive, et qui a tendance à prolonger un peu trop la distance totale d'arrêt.

Compromis sans souci
Quand mon chef de pupitre m'a annoncé que je conduirais la Kia Rondo durant une semaine, j'ai eu quelques réticences. Mais après sept jours au volant de la Rondo et un peu plus de 450 kilomètres dans la même journée, mes réticences se sont envolées.

Non, la Rondo ne sera jamais une voiture de luxe ou une minifourgonnette de prestige, Mais en matière de confort, d'efficacité et d'économie, il faut avouer qu'elle représente une valeur sûre, et l'un des meilleurs rapports qualité-prix sur le marché.


Photos : Marc Bouchard