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L'accord irresponsable

4-7-2005

by Daniel Breton , Auto123.com

Il est important de préciser que l'ozone troposphérique (ozone au sol) dont il est question dans la présente section est différent de l'ozone stratosphérique (en très haute altitude) qui nous protège des rayons ultraviolets du soleil.

Certains ingrédients de base appelés gaz précurseurs, servent à fabriquer l'ozone qui lui, sert à produire le smog. Ces gaz précurseurs sont les oxydes d'azote (NOX) et les composés organiques volatils (COV). Les NOx sont issus de la combustion des carburants fossiles tandis que les composés organiques volatils (COV) proviennent de l'évaporation d'essence, de peinture, d'huiles et de solvants.

Les particules fines sont celles qui sont suffisamment petites pour ne pas retomber par terre. Elles ont généralement un diamètre inférieur à 10 microns (µm), soit au moins sept fois plus petit que la largeur d'un cheveu. Les plus petites (p. ex., 2,5 µm et moins) sont les plus nocives, car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons entraînant avec elles des substances toxiques. Parmi les réactions chimiques en chaîne qui ont lieu grâce aux particules, il se fabrique donc plusieurs polluants secondaires dangereux, dont l'ozone (O3) troposphérique, c'est-à-dire l'ozone mesuré au niveau du sol.

Les oxydes d'azote (NOX) sont principalement produits lors de la combustion des combustibles fossiles dans des moteurs à explosion ou dans les unités de certaines usines manufacturières (c.-à-d. production d'électricité à partir de combustibles fossiles). Pour leur part, les composés organiques volatils (COV) originent des véhicules à moteur, de l'évaporation de l'essence aux pompes des stations-services et de l'utilisation de solvants, de peintures et d'huiles. Bien que les émissions de COV soient générées principalement par trois secteurs d'activité, soient le transport routier, les industries et le chauffage, elle serait surtout attribuable au secteur des transports.

En effet, l'inventaire des quantités de polluants atmosphériques générés par l'ensemble des secteurs d'activités effectués par le ministère de l'Environnement en 1999 a révélé que 84% des oxydes d'azote (NOX) et 46% des composés organiques volatils (COV) proviennent du secteur des transports.

Ses effets sur la santé et l'environnement

Il est maintenant admis que l'accroissement des cas de maladies et de décès reliés à la pollution de l'air est à la fois considérable et irréfutable selon le dernier Symposium 2002 sur la pollution de l'air et la santé publique organisé par la Conférence des Gouverneurs. Les particules fines (MP2,5) et l'ozone (O3) sont associées à des problèmes de santé cardio-respiratoires bien connus et font suite aux expositions à des concentrations que l'on retrouve couramment en zone urbaine. De plus, des études épidémiologiques américaines (Harvard, Société américaine du Cancer, étude sur le smog et la santé des Advantistes de la Californie) appuyées par des études européennes associent l'incidence du cancer avec l'exposition à la pollution de l'air ambiant reliée au trafic routier. Par ailleurs, une étude portant sur 6 villes américaines et 8 villes canadiennes a révélé une augmentation du taux de décès quotidien associé à une augmentation quotidienne de particules. Dans le cas de l'ozone, les preuves se font de plus en plus convaincantes quant à son impact sur l'asthme et les autres maladies respiratoires.

Même les adultes en bonne santé peuvent développer des symptômes s'ils sont exposés à de fortes concentrations. Entre autres, les personnes qui effectuent à l'extérieur un travail qui demande des efforts physiques ou passent beaucoup de temps à l'extérieur sont plus susceptibles d'être affectées. En effet, la présence de ces substances peut induire des effets néfastes sur la santé humaine allant de la simple toux, l'irritation des yeux et des muqueuses, ou une conjonctivite allant jusqu'au cancer, l'immunodéficience, les maladies cardio-vasculaires, les dommages aux tissus pulmonaires, l'asthme et autres problèmes pulmonaires. Enfin, au dire des spécialistes de la santé, ces polluants seraient la cause de certains décès prématurés. En plus des personnes âgées et des enfants, les individus aux prises avec des maladies respiratoires et cardio-vasculaires sont particulièrement sensibles à la pollution particulaire.
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