Terminons ce tour du propriétaire en soulignant que la "6" possède, elle aussi, une structure de carrosserie "Triple H" exclusive à Mazda afin d'offrir une meilleure protection en cas de collision latérale. Toujours au chapitre de la protection passive, les pédales se dégagent des pieds du conducteur en cas d'impact frontal.

La conduite ensuite

La première chose qui impressionne lorsqu'on prend place derrière le volant est le sentiment que nous avons affaire à une voiture faite pour être pilotée. Je sais, certains d'entre vous vont immédiatement associer la console verticale de couleur titane à une chaîne audio, d'autres vont avoir à redire sur les buses de ventilation inspirées des années 70 tandis qu'une bonne majorité vont tiquer quant au positionnement trop élevé sur la console du levier du frein d'urgence. Mais ce sont des peccadilles en comparaison de l'agrément de conduite que procure cette Mazda.

Le moteur V6 3 litres livre la marchandise, mais il serait encore plus intéressant de pouvoir compter sur une vingtaine de chevaux supplémentaires afin de muscler davantage les accélérations et les reprises. Il faut 7,7 secondes pour boucler le 0-100 km/h. Quelques chevaux de plus permettraient sans doute d'aller chatouiller la barrière des sept secondes. Mais ces vingt chevaux absents expliquent sans doute pourquoi la Mazda6 est presque exempte d'effet de couple dans le volant. Ce qui est sans doute préférable en fin de compte. Il faut souligner que la boîte automatique à cinq rapports est bien étagée tandis que les passages des rapports s'effectuent sans ennui. Toutefois, en circulation urbaine, il est possible de détecter un certain temps d'hésitation entre le premier et le second rapport. Comme je fais partie des gens pour qui le passage des vitesses en mode manumatique laisse indifférent, j'ai presque toujours ignoré cette caractéristique. Cette commande manuelle proposée par Mazda sur sa boîte automatique n'est ni meilleure, ni pire que celle proposée par la concurrence.