Comportement et habitacle

Sur la route, le comportement du ML est souverain : la prise de roulis est minime et l'adhérence phénoménale. Lorsqu'il est poussé à la limite, le ML dérive progressivement des quatre roues. En cas de freinage violent en courbe, on sent l'ESP intervenir pour remettre le train arrière en ligne. La direction est précise, avec une assistance appropriée en route, mais un peu lourde en manoeuvres à l'arrêt. Hors bitume, les aptitudes du ML sont limitées par les pneus conçus pour la route. Sur sol humide, les sculptures sont immédiatement comblées et n'accrochent plus. Le confort que procurent les suspensions indépendantes sont bien au-dessus de la moyenne pour un 4x4. Et même à très grande vitesse sur route, le ML est imperturbable. Le rayon de braquage gêne toutefois les manoeuvres un peu serrées en zone urbaine.

Du côté habitacle, on pouvait reprocher aux premiers ML une qualité décevante de la planche de bord: des matériaux et un assemblage en dessous des normes par rapport aux berlines fabriquées en Allemagne. L'intérieur des ML a très vite été revu, et il est désormais satisfaisant. Des petits ajouts comme une prise 12 volts pour les passagers arrière, un meilleur système audio et un tissu de qualité supérieure dans le ML 320 font partie des améliorations pour 2002. Pour ce qui est des versions 500 et 55 AMG, les cuirs fins et la richesse des matériaux abondent, mais la facture est à l'avenant.