L'accélération demeure vive pendant que l'aiguille du tachymètre danse le tango avec la zone rouge débutant à 4600 tours/minute. Le 0-100 km/h est complété en un temps remarquable de 8,6 secondes, au dire de Mercedes-Benz. Les dépassements sont tout aussi inspirants, surtout à 90-100 km/h. À plus haute vitesse, ils correspondent à ce que l'on attend d'un VUS intermédiaire à moteur V6.
Et en raffinement... Le ML320 BlueTEC 2009 impressionnera même les plus ardents critiques du diesel avec le raffinement de son groupe motopropulseur. Le moteur se montre tranquille et il ne joue pas la mélodie déplaisante des anciens diesels. Certes, les fins connaisseurs noteront de subtiles différences mais, en général, ce BlueTEC est plus mielleux qu'une ruche.
Fidèle à la réputation de la Classe M, le ML320 BlueTEC offre un roulement agréable, silencieux et bien contrôlé. La sécurité n'est jamais problématique, tout comme la visibilité vers l'avant. Dommage toutefois que les appuie-tête et la forme des vitres nous empêchent d'en dire autant de la visibilité vers l'arrière et les côtés. Heureusement, de gros miroirs latéraux viennent à notre rescousse.
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Il impressionnera même les plus ardents critiques du diesel avec le raffinement de son groupe motopropulseur. |
Diesel: oui ou non?Les moteurs diesels vivent présentement une révolution et, d'après mes expériences avec différentes marques, c'est Mercedes-Benz qui s'impose comme chef de file du côté des voitures et des utilitaires avec son système BlueTEC. On bénéficie d'un couple faramineux ET d'une économie de carburant impressionnante. La cerise sur le sundae, c'est bien évidemment le niveau extrêmement faible d'émissions polluantes. Génial.
L'ordinateur de bord de mon modèle d'essai indiquait un rendement de 10 à 11 litres aux 100 kilomètres en ville une fois que le moteur était bien réchauffé. Ces chiffres réussissent à me convertir au diesel, rendu plus propre grâce à un taux de soufre considérablement réduit. Dommage que le prix de ce carburant soit encore beaucoup plus élevé que celui de l'essence ordinaire (environ 20 cents de plus par litre). Cet écart est attribuable, nous dit-on, aux coûts de raffinage supérieurs que nécessite la production du diesel propre. Hum...
Il ne nous reste qu'à souhaiter le retour à un équilibre des prix et une prolifération des moteurs diesels propres dans tous les segments du marché automobile.
Photos : Rob Rothwell